Il est peu probable que cette histoire améliore l’image des agents immobiliers. L’affaire se déroule à Toulouse (31), dans l’agence Foncia des Minimes (voir l’illustration principale). Une enquête interne a été diligentée par la direction parisienne après qu’un agent immobilier ait été accusé d’avoir fraudé des clients retraités, apprend-on Le Figaroconfirmant les informations de La Dépêche du Midi. « Il s’agit d’un collaborateur qui a agi a priori seul au sein de son agence, dans son propre intérêt, en violation des règles déontologiques inhérentes à sa profession et des règles déontologiques applicables dans le groupe.», précise Foncia, contactée par Le Figaro.
Il s’agit cependant de deux personnes, l’agent sans scrupules et un autre salarié dont Foncia n’a pas souhaité communiquer la profession – il s’agirait d’un directeur commercial, qui ont été licenciés à la suite d’un audit interne réalisé le 13 septembre 2024 par le service conformité rattaché à le service juridique et les ressources juridiques qui ont interrogé les collègues de l’agent. « Ils ont été entendus par l’état-major le 24 septembre afin de constater la fin de l’enquête disciplinaire dont les conclusions seront rendues prochainement.», poursuit Foncia.
De quoi est accusé l’agent ? Il est soupçonné d’avoir délibérément sous-estimé – entre 30 000 et 50 000 euros – une dizaine de biens immobiliers sur 18 mois afin de les racheter à bas prix pour son propre compte. Une pratique formellement interdite qui aurait causé plusieurs centaines de milliers d’euros de préjudice aux vendeurs, retraités. « Durant l’été, des dysfonctionnements ont été identifiés au sein de l’agence (Toulouse) », confirme Foncia qui pointe du doigt « une série d’achats successifs de biens immobiliers effectués par quatre Les sociétés immobilières différent« . Le groupe a donc décidé d’ouvrir une enquête interne qui a permis de « mettre en avant l’implication d’un consultant immobilier inscrit dans les statuts de ces SCI violant ainsi la charte éthique interne« .
Ce texte, mis à disposition, dès leur embauche, des salariés de Foncia (ou un de leurs proches) qui souhaitent acquérir un logement par l’intermédiaire du groupe immobilier, est formel. Ils doivent notamment «obtenir l’autorisation expresse par email de leur supérieur hiérarchique et du service conformité« . Une obligation qu’il n’aurait pas remplie. L’agent immobilier risque le licenciement. « Dans l’attente des conclusions de l’enquête disciplinaire, il est trop tôt pour communiquer sur les sanctions décidées», répond Foncia.
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