Une grande victoire pour chasser les démons d’Anoeta. Aviron Bayonnais prend le bonus offensif contre La Rochelle (37-7) ce samedi 12 octobre, dans un choc délocalisé à Anoeta. Les Ciel et Blanc menaient 20-0 après seulement 15 minutes de jeu. Le plus dur a été fait en première période. Dans la seconde, les Bayonnais parviennent à contenir la réaction rochelaise et verrouillent même le bonus offensif avec un ultime essai de penalty après la sirène. Les réactions de Bayonne et des acteurs maritimes.
Facundo Bosch (pute de Bayonne) :
« Je pense que nous avons joué un match complet. C’était bon en attaque, en défense. Nous avons tenu bon dans les moments difficiles. Cela avait déjà commencé à Bordeaux, malgré la défaite et malgré les erreurs. Nous avons réussi à faire un bon match contre un grande équipe. Nous savions que nous devions être présents dans la lutte sur le terrain et nous avons demandé aux plaqueurs et aux supporters de faire un double effort dans les rucks, également pour faciliter les sorties de balle et la continuité du jeu. mieux, ça a marché. J’aimerais que tout le monde, les supporters, la ville croient en nous, même dans les moments difficiles. Oui, ça aide, oui, ça démarre une dynamique et c’est bon pour l’équipe, le club, j’espère que la prochaine fois. nous pouvons à nouveau remplir le stade.
Giovanni Habel Kuffner (3e ligne de Bayonne) :
« Nous savions qu’il fallait être présent dans cette rencontre. Notamment dans les zones de ruck offensives, pour donner des ballons propres. Les deux années précédentes, l’équipe avait perdu ici. Je pense que c’est bien d’enlever cette pression qu’on avait dans ce stade jusqu’à maintenant, nous serons un peu plus à l’aise pour nos prochaines visites ici. Ce n’est que la 6ème journée de championnat, mais c’est un stade spécial, il y a plus de supporters que d’habitude, c’est le rêve de tous les joueurs. Je suis fier de tout le monde, des 23 sur le terrain, mais de tout le groupe de 50 joueurs qui ont travaillé cette semaine.
Grégory Patat (entraîneur de Bayonne) :
« Pour ne pas voir revenir les spectres du passé, il fallait commencer fort. Être forts dès le début du match, c’était le message qu’on envoyait dans le vestiaire. On a été sérieux, on a gagné les accrochages, on a gagné la bataille sur le territoire On a fait une bonne première mi-temps et on a faibli sur deux sorties de camps incontrôlées. J’ai été surpris car on a réussi à avancer, à mettre à mal les Rochelais sur les collisions… leur gestuelle n’était pas bonne après les 20 premières minutes. Mais cela n’a pas grand-chose à voir avec l’action qui se déroule une minute avant l’essai de Sireli. (Malaka) avant la pause, nous défendons sur notre ligne.
« Mon équipe aime les défis. Les joueurs sont repartis frustrés des accrochages à Bordeaux… ça faisait plutôt du bien pour ce week-end. On savait qu’il ne fallait pas jouer dans la zone 40-40, que c’était un risque à prendre doucement. penaltys. Notre équipe est concentrée sur l’attaque et très intéressante dans les phases non structurées. J’ai des joueurs qui excellent dans la lecture situationnelle, nous sommes intéressants dans le désordre, nous ne voulions pas qu’ils avancent à nouveau. On s’est mis la pression… et on a manqué de discipline. Malgré tout, on a eu la patience d’attendre qu’ils se découvrent et les prennent par derrière. »
« C’est seulement la 6ème journée aujourd’hui, on va se remettre au travail. Il n’est jamais bon d’avoir trop de confiance et la réalité d’un jour n’est pas celle du lendemain. Nous sommes fiers d’avoir joué dans une salle comme C’est un stade qui représente le Pays Basque. C’est peut-être un peu plus qu’un match. Les joueurs se sont appropriés ce moment en voyant la communion à la fin, je me dis : « C’est bon, nous pouvons revenir. »
Grégory Aldritt (capitaine de La Rochelle) :
« C’est dur pour nos supporters, nous nous en excusons. Ils sont venus nombreux voir une telle prestation… nous savons qu’ils seront toujours là et dès le week-end prochain (contre l’UBB). De notre côté, nous savons que nous allons faire une semaine studieuse. Nous avons été dépassés dans tous les domaines : en intensité, en termes d’initiatives. Nous avons essayé de réagir sauf que nous avons couru après l’aviron tout au long du match contre cette équipe de Bayonne qui a beaucoup de talent en déplacement. , on n’était pas à 100%, ce n’est pas le cas non plus au niveau de la communication, des collisions, des mouvements… Quand on souffre, le rugby l’est tout de suite. Ce n’est pas un problème de préparation et ce n’est pas la première fois que ça. Nous l’avons raté. Cela nous arrivera probablement dans les saisons à venir, mais c’est là que ça me fait mal car nous n’avons pas besoin de ce genre de performance pour nous faire piquer. « Il y a un moment, c’est aussi parce qu’on bougeait sur le terrain. Je parle beaucoup du négatif car il fait chaud, mais on fait un bon début de saison… maintenant il va falloir regarder vers l’avant. »
Ronan O’Gara (entraîneur de La Rochelle) :
« On a une vue, une équipe motivée, disciplinée avec un maillot bleu et blanc, et une autre avec un maillot jaune qui joue sans envie, qui ne fait pas preuve de volonté, qui n’est pas disciplinée. C’est difficile de jouer plus dégueulasse sur les 40 premiers. minutes c’est difficile de voir autant de difficulté sur l’alignement avec la qualité des joueurs alignés je pensais que l’équipe était prête mentalement, et clac… pardonne-nous pour un match merdique perdu plus d’un match aujourd’hui Malheureusement, je le suis. responsable, parce que je suis le manager C’est une journée sombre, je n’ai pas vécu grand-chose, et c’est difficile… Avec ce genre de performance, on perd de la crédibilité, du respect Ce sont des mots importants quand je pars d’ici… ceux-là. Ce sont des choses qui, je l’espère, resteront. C’est un choc de culture avec des membres du staff qui sont plus expérimentés que moi en Top 14 et je peux comprendre les propos de Grégory. (Aldritt)…mais si vous acceptez ce genre de performance, vous diluez votre valeur. Je pense aux supporters, aux amoureux de ce club qui ont fait le déplacement et les cinq heures de route. Il est difficile. Nous avons beaucoup de travail à faire, des choses à changer. On verra autre chose dimanche prochain. »
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