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Après 6 ans d’errance médicale et 13 fractures, elle reçoit enfin le bon diagnostic

Après 6 ans d'errance médicale et 13 fractures, elle reçoit enfin le bon diagnostic

Des semaines de souffrances atroces, six années de déplacement d’un service à l’autre et treize fractures plus tard, les souffrances de Christine ont enfin été prises en charge. Pendant tout ce temps, l’infirmière de Melbourne n’a pas été écoutée par les médecins.

Pourtant, après une première douleur « choquante » à la jambe, Christine a compris que quelque chose n’allait pas. Malgré ses supplications, allant jusqu’aux menaces, elle n’avait toujours pas compris ses problèmes.

Treize os brisés et souffrances intolérables

 » Je m’en fiche si vous appelez la police, je vous dis que quelque chose ne va pas ! » Christine a agacé son médecin après avoir enduré cinq semaines de douleurs atroces irradiant le long de sa jambe. Mais avant cela, Christine n’était ni tombée ni blessée. La douleur est apparue soudainement et ne lâchait plus. Pour l’infirmière, elle doit donc faire face à ses douze heures de service pendant cinq semaines sans avoir de solution. Finalement, elle appelle un médecin et lui ordonne de faire un IRM. Ce dernier a fini par consentir le soir même.

Fractures instantanées

Le lendemain matin, Christine reçoit un appel l’informant qu’elle a une fracture du fémur. Enfin capable de mettre un mot sur sa douleur, elle fait aussi le lien avec une autre mystérieuse fracture qu’elle a subie dans la trentaine. En fait, elle s’était tordu le dos et avait réussi à le fracturer. Et ce genre de blessure Le mystérieux a fini par devenir encore plus fréquent. Effectivement, au cours des six années suivantes, Christine a subi treize horribles fractures osseuses sur toutes les parties de son corps. Le tibia, la hanche et même le dos, tout semblait spontané.  » Un jour, j’ai tendu le bras pour empêcher mon petit-fils de tomber et cela a suffi à me faire mal au dos. » a-t-elle rappelé au journal Chéri.

Des os très fragiles

Ainsi, Christine comprend qu’un simple faux mouvement pourrait fracturer un os. Elle craint alors le pire. Orientée vers un spécialiste, elle apprend enfin qu’elle souffre d’ostéoporose, une maladie qui fragilise les os. Même commeinfirmière, à 71 ans, Christine n’avait jamais été informée des risques de cette maladie et de ses effets débilitants.  » Mes os sont si fragiles que je ne peux pas faire la moitié des choses que je faisais avant » a-t-elle déploré.  » Même pour faire les courses, je n’arrive pas à soulever le poids des sacs. J’ai dû payer des gens pour promener mes caniches parce que je ne pouvais pas supporter le poids de leur laisse  » elle a expliqué. Elle ne peut plus jouer avec ses petits-enfants et ceux-ci s’inquiètent de la voir vivre seule. Non traitée, l’ostéoporose peut devenir mortelle : une personne sur quatre décède dans les douze mois suivant une fracture de la hanche.

Une vie bouleversée

Christine a dû abandonner son travail d’infirmière dans les communautés autochtones pour un emploi de bureau.  » Je ne peux pas conduire trop longtemps car j’ai tout le temps mal au dos et avec mon travail d’infirmière, je parcourais souvent 6 000 km pour me rendre au travail. » a-t-elle précisé. Ses médecins espèrent désormais que sa densité osseuse s’améliorera à mesure qu’il poursuivra son traitement. Mais Christine aurait aimé être informée plus tôt des risques qu’elle courait. En effet, si elle avait été diagnostiquée lors de sa première fracture, elle aurait pu prendre les choses en main.  » Ne soyez pas comme moi, faites une analyse dès que possible. Vous vous épargnerez des drames et des chagrins si vous le découvrez tôt » conseilla-t-elle en conclusion.c

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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