Appelez-le oncle Buck ! | Le Journal de Montréal

Il y a bien plus dans la vie que le hockey ! Les moins jeunes se souviennent de cette déclaration de Stéphane Richer. L’ancien numéro 44 savait que ses paroles lui tomberaient sur le visage lorsqu’il m’a prononcé ces mots lors de son deuxième séjour chez le Canadien. Voyez si un joueur de hockey peut parler comme ça, voyons !
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Rob Ramage, directeur du développement des espoirs de l’organisation du Canadien, pense au contraire que les joueurs ne devraient pas concentrer leur vie uniquement sur le hockey.
« Parfois, ça devient trop lourd », ajoute-t-il.
« Les joueurs peuvent être accros au hockey 24 jours sur 24, sept jours sur sept, en suivant les médias traditionnels et les réseaux sociaux. Parfois, il faut trouver un moyen de s’échapper.
« Être l’objet d’une attention constante met beaucoup de pression sur vos épaules. Surtout pour les plus jeunes. Ils doivent parfois changer d’avis, s’intéresser à autre chose. »
Le facteur argent
Ramage affirme que, contrairement à la croyance populaire, les jeunes joueurs abordent leur carrière très au sérieux. Et il y a une bonne raison à cela.
« C’est probablement parce qu’il y a beaucoup d’argent à gagner », argumente-t-il.
Cet aspect – et bien d’autres – fait partie des conversations que Ramage et son associé Francis Bouillon ont avec les joueurs qu’ils conseillent.
Ramage fait également preuve de beaucoup d’humour lorsqu’il se décrit à eux.
« Voyez-moi comme oncle Buck! » » leur dit-il.
Oncle Buck est ce personnage hilarant joué par le regretté John Candy dans le film The Long Quiet River, version française d’Oncle Buck.
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