Certaines molécules peuvent créer une forte dépendance et pousser les patients à se les procurer illégalement. Pour limiter les risques de fraude et de falsification, des ordonnances sécurisées seront obligatoires à partir du 1er décembre pour obtenir ces médicaments.
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Tramadol, codéine paracétamol, Ixprim… A partir du dimanche 1er décembre, les patients à qui l’on prescrit des antalgiques à base d’opioïdes et de codéine devront présenter une ordonnance sécurisée à leur pharmacien. Grâce notamment à un filigrane représentant un caducée, difficile à reproduire à la maison sans matériel adapté, ou à certaines caractéristiques techniques identifiables par les pharmaciens, les autorités sanitaires veulent réduire les risques de falsification d’ordonnance et de dépendance ou de mésusage de ces médicaments.
Si ces molécules s’avèrent utiles pour soulager la douleur, elles peuvent créer une forte dépendance chez certains patients et conduire à « des troubles liés à l’usage, avec des conséquences importantes pouvant aller jusqu’au décès par arrêt respiratoire »prévient la Haute Autorité de Santé. Même si la France n’est pas confrontée à une crise sanitaire, comme c’est le cas aux États-Unis ou au Royaume-Uni, qui font face à un nombre important de décès imputables à la consommation de ces médicaments, les autorités veulent éviter ce scénario.
Franceinfo souhaite recueillir les témoignages de patients ayant développé une addiction à ces médicaments. Dans quelles circonstances avez-vous commencé à les prendre ? Avez-vous été prévenu des risques de dépendance ? Comment avez-vous pris conscience de votre addiction ? Quelles conséquences cela a-t-il sur votre quotidien ? Votre témoignage nous intéresse.
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