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Aperçu The First Berserker Khazan : un action-RPG prêt à se déchaîner en 2025 ou un Souls-like qui nous fait enrager ? sur ordinateur

Aperçu The First Berserker Khazan : un action-RPG prêt à se déchaîner en 2025 ou un Souls-like qui nous fait enrager ?

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Dans le monde des jeux de rôle et d’action, il y a indéniablement eu un avant et un après Dark Souls. Certes, Demon’s Souls avait quelque peu ouvert la voie, mais c’est bel et bien la saga Souls qui a lancé la popularité de ce genre. Treize ans plus tard, ses héritiers continuent de s’épanouir un peu plus chaque année, chacun ayant tenté, à sa manière, d’apporter suffisamment de personnalité pour s’imposer comme le maître.

En 2025, les équipes Neople, sous l’égide de l’éditeur Nexon (Le premier descendant) veulent tenter leur chance avec Le premier Berserker : Khazanun titre qu’ils vendent comme une expérience « hardcore ». De notre côté, nous avons découvert les premières heures de cette aventure grâce à une version préliminaire avec trois missions. A-t-il vraiment les qualités requises pour se démarquer des nombreux Comme des âmes qui comparaît en ce moment ? Nous partageons avec vous nos impressions et il y a pas mal de choses à dire, à commencer par la direction artistique de ce titre par les développeurs de Duel DNFprincipalement spécialisé dans les jeux en ligne.


Sanglant et glauque, ce RPG d’action nous ferait presque penser au manga Berserk

Si nous citions simplement Duel DNFce n’est pas pour rien. Ceux qui connaissent l’univers de ce jeu de combat comprendront que Neople a souhaité développer l’histoire d’un de ses personnages, en l’occurrence Khazan, en lui confiant les rênes de sa propre aventure.. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça commence très mal ! Accusé de trahison, Khazan devient un paria et doit endurer les pires tortures infligées par les forces impériales, à tel point qu’on se demande encore comment il peut tenir, voire survivre… Aux portes de la mort, emprisonné sur une charrette et surveillé par un régiment entier, Khazan a pourtant droit à un petit coup de pouce du destin : un esprit malveillant provoque un éboulement qui emporte tout sur son passage, permettant à Khazan de se libérer. Quoi qu’il en soit, cette entité se rémunère pour cet acte « bienveillant » et choisit Khazan comme vaisseau. En seulement quelques minutes, Le premier Berserker : Khazan pose les bases de son intrigue qui a un fort penchant pour le dark fantasy.

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Ce n’est pas pour rien que l’ambiance, en général, nous faisait un peu penser au manga Fou furieux de Kentaro Miura, notamment l’arc Age of Punishment, ce qui n’était pas pour nous déplaire. Châtiments corporels, ambiance morose, un empire qui dicte sa loi, des créatures qui semblent venir d’un autre monde… Il y a finalement beaucoup de faux airs avec les aventures de Guts. Les similitudes ne s’arrêtent pas là puisque cette rage qui habite Khazan fait également référence au côté obscur qui sommeille dans le personnage principal du manga de Miura et qui refait surface via l’armure du Berserker lors des combats les plus violents. Cerise sur le gâteau, cette prise en main a aussi révélé comment le jeu Le premier Berserker : Khazan promet une aventure sanglante. En matière d’hémoglobine, nous sommes servis ! Bref, sous couvert de décors plus ou moins réalistes et d’une direction artistique à l’esthétique manga/anime, Le premier Berserker : Khazan parvient à apporter suffisamment d’originalité visuelle pour nous embarquer. C’est désormais aux fonctionnalités de nous convaincre. Sauf qu’ici, le titre de Neople ne prend pas vraiment de risques…


Un Souls-like furieux… pour avoir une chose en moins

Disons-le tout de suite, Le premier Berserk : Khazan n’est pas là pour bouleverser la formule de Comme des âmesni pour casser les codes. Si vous êtes un habitué du genre, vous ne serez pas dépaysé de ce côté-là. Une barre de vie, une jauge d’endurance, un nombre limité de soins, une esquive, une parade, des attaques légères et lourdes (même chargées) et des compétences qui se débloquent plus tard en progressant dans les multiples arbres de talents. Pour élargir la palette de coups de Khazan, on sait vite quoi faire : combattez les ennemis, collectez des Lacrimas et dépensez-les parmi les cinq caractéristiques du héros (Vitalité, Endurance, Force, Volonté, Compétence/aptitude) issues d’une sorte de vestige du Netherworld. Comme dans la série de Âmes Ou Anneau ancien, chaque caractéristique a un effet sur les statistiques du héros et a son importance en fonction de l’arme de votre choix. À cet égard, il existe trois types d’armes différents : le combo épée/hache, une imposante épée à deux mains et une lance.

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Bien évidemment, chacun a son propre gameplay et, surtout, une évolution distincte. Pour renforcer votre maîtrise d’une arme, via les arbres de talents, il n’y a pas de secret : vous devez les utiliser pendant le combat. En soi, plus vous utilisez le combo épée/hache, plus vous aurez accès à des points de compétence. A partir de là, la spécialisation se fait à votre convenance et vous êtes libre de développer des attaques légères, des coups puissants, des gardes, etc. Pour le reste, en l’occurrence le système d’équipement, on reste sur une approche très classique : plusieurs emplacements d’armures – il existe même des sets qui accordent des bonus -, un duo d’accessoires et d’objets à attribuer à des raccourcis pour les utiliser en temps réel via la croix directionnelle. Eh bien, on ne va pas se mentir, Le premier Berserker : Khazan fait un minimum d’effort pour être attractif en termes de gameplay et propose une structure vue et revue qui repose davantage sur le sentiment de familiarité que l’on peut ressentir, manette en main, que sur une réelle intention de nous surprendre et de se démarquer.

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Une première manipulation qui exaspère

En fin de compte, on a vraiment le sentiment d’être confronté à un énième Comme des âmes manque d’âme supplémentaire. L’ambiance et l’intrigue font leur petit effet pendant un moment, mais les bases du système de combat montrent vite leurs limites.. Reste à voir si la palette de mouvements de haut niveau parvient à les repousser et à proposer un gameplay sanglant comme le titre nous le promet. Ceci étant dit, ce n’est pas le seul défaut de Le premier Berserker : Khazan. Outre le level design qui est lui aussi très classique (les niveaux séparés les uns des autres sont réduits à des couloirs d’ennemis), la façon dont la difficulté a été pensée tout au long de l’expérience s’avère tendue. Oui, les développeurs nous l’ont vendu comme un titre « hardcore » et « impitoyable » mais quand même ! En fin de compte, nous vivons la même torture que Khazan : nous souffrons. Certains endroits ne nous opposeront qu’à un ou deux ennemis, tandis que d’autres regorgent de créatures féroces, provoquant un déséquilibre. Du fait des courses, on se retrouve, en cas de décès, à devoir traverser encore et encore des zones fastidieuses et sans inspiration où le moindre ennemi peut devenir une corvée lorsqu’il est entouré de ses pairs.

Oui, Le premier Berserker : Khazan est exigeant mais il est aussi particulièrement ennuyeux. Au lieu de rechercher le juste équilibre en termes de difficulté, celui qui impose un défi et un dépassement de soi justement récompensé, le titre s’avère trop tendu, presque décourageant par moments tant il demande parfois une justesse totale et nous punit sévèrement à la moindre erreur. Dans ce domaine, il existe de nombreux autres titres qui proposent une proposition bien plus enrichissante. On regrette donc cette volonté quasi élitiste de privilégier une expérience « hardcore » autant Le premier Berserker : Khazan aurait gagné à être plus accessible. Il s’agit cependant d’un détail qui pourra potentiellement être réajusté d’ici la sortie. Pour le reste, il y a plein de petits détails qui nous font tiquer au fil du temps. Redondance, intrigue sans intérêt, environnements peu inspirés, progression trop hachée, idées parfois incohérentes, loot parfois plus puissant que du matériel plus rare… Au final, Le premier Berserker : Khazan respecte son cahier des charges mais à vouloir trop bien faire, il oublie de réaliser quelque chose : nous faire vibrer et nous donner envie d’aller au bout.


Nos impressions

Avec le temps, il devient de plus en plus difficile de se démarquer quand on est un Souls-like. Le Premier Berserker : Khazan aurait pu créer la surprise, mais il n’a fait que matérialiser la frustration. Caché derrière une formule bien trop codifiée qui, en plus, ne prend aucun risque, le titre de Neople s’ajoute à la liste des action-RPG sans atteindre le sommet. On prend ses repères, on pratique le gameplay, on se défie contre le premier boss qui arrive… et on entre dans la boucle. Exigeant mais trop punitif, bon élève mais manquant de folie, Le Premier Berserker : Khazan n’est ni une mauvaise ni une excellente surprise : il est coincé dans un entre-deux qui, pour une fois, nous met en colère.

Opinion éditoriale

Avoir

Jewel Beaujolie

I am a fashion designer in the past and I currently write in the fields of fashion, cosmetics, body care and women in general. I am interested in family matters and everything related to maternal, child and family health.
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