Les nouvelles les plus importantes de la journée

Aperçu Le remake que tous les fans attendaient ! Mes premières impressions sur Silent Hill 2 après 3 heures de jeu sur PS5

Aperçu Le remake que tous les fans attendaient ! Mes premières impressions sur Silent Hill 2 après 3 heures de jeu sur PS5

Aperçu Le remake que tous les fans attendaient ! Mes premières impressions sur Silent Hill 2 après 3 heures de jeu sur PS5

Partager :


Silent Hill 2 n’est pas qu’un jeu vidéo, c’est LE jeu vidéo (avec Metal Gear Solid) qui a élevé ce jeune médium au rang d’Art en 2001. Je me souviens encore très bien du jour où j’ai exploré pour la première fois cette ville plongée dans le brouillard et de ce sentiment de lourdeur qui ne m’a plus quitté depuis. 23 ans plus tard, Konami souhaite instiller la terreur dans le cœur d’une nouvelle génération de joueurs, et pour ce faire, il réinvente ce classique du jeu vidéo avec un remake. Cette modernisation de Silent Hill 2 orchestrée par Bloober Team (Blair Witch, The Medium) relève-t-elle ce défi considéré par beaucoup comme impossible ? Voici mes impressions après 3 heures de jeu.

Conditions de prévisualisation

Lors d’un événement estival organisé à Londres par Konami en amont de la gamescom 2024, l’équipe éditoriale de JV a pu découvrir le remake de Silent Hill 2 développé par Bloober Team lors d’une session de jeu de 3 heures sur PlayStation 5.

Une refonte moderne et fidèle

Concevoir le remake de Silent Hill 2 est la mission, à priori impossible, confiée à Bloober Team par Konami. Les studios auraient pu se contenter d’une simple refonte graphique, mais ce n’est pas le cas. Soyez prudents ! Silent Hill 2 de 2024 n’a visuellement rien à voir avec Silent Hill 2 de 2001. Certes, la même atmosphère lugubre se dégage de cette ville nord-américaine envahie de brouillard, et cette impression de déjà-vu qui émane du titre (à condition d’avoir joué à Silent Hill 2) contribue pleinement à créer un sentiment de malaise.

Pourtant… les choses ont bien changé au cours des deux dernières décennies. J’ai été agréablement surprise par les changements apportés par les artistes qui se sont donnés la peine d’ajouter des détails et de faire de Silent Hill une véritable zone urbaine sans trahir les plans originaux. Le soin apporté à chaque bâtiment, à chaque pièce, témoigne d’une réelle volonté de faire les choses bien. Ensuite, les environnements et les graphismes ne sont pas les seuls aspects à bénéficier de cette refonte. Bloober Team se devait de moderniser un gameplay qui commençait à montrer ses signes de vieillesse.

Les développeurs ont entièrement repensé le système de combat afin d’offrir aux joueurs des séquences à haute tension. James Sunderland n’est pas un guerrier par nature, et cela se ressent pleinement en 2024 lorsqu’il affronte des ennemis prompts à mettre un terme à son périple. Ce remake n’a clairement pas peur du changement, même le plus drastique. Silent Hill 2 se vit désormais « caméra à l’épaule » (et toujours à la troisième personne) ce qui contribue à en faire un jeu vidéo de son époque. Les studios se sont même permis de repenser la majorité des énigmes qui jalonnent le parcours de James Sunderland. Si certaines ne sont que très légèrement modifiées, d’autres sont complètement réinventées pour l’occasion et il y en a même de nouvelles.

De nouvelles zones à explorer ont également été créées et plusieurs séquences ajoutées en 2024, histoire de surprendre et de défier les connaisseurs des versions passées. Avoir survécu à Silent Hill 2 sur PlayStation 2 ne garantit pas de survivre au remake de Silent Hill 2. Et c’est tant mieux. Pour terminer le tour des nouveautés notables, je pourrais citer les combats de boss qui gagnent en intensité. Le premier contre Pyramid Head est enfin digne d’intérêt, au-delà de la rencontre entre deux légendes du jeu vidéo. Bloober Team dépoussière, réinvente et altère, mais ce n’est pas là son plus grand exploit.


Un retour à Silent Hill redouté

Oser toucher à Silent Hill 2, c’est prendre le risque de profaner un temple sacré du jeu vidéo. Bloober Team en est parfaitement conscient et fait de son mieux pour ne pas froisser (trop) les fans de la licence et surtout du deuxième opus. En 2001, le survival-horror de Konami faisait des limitations techniques de la PS2 une force. Deux décennies plus tard, Son remake exploite les technologies de pointe offertes par la PlayStation 5 et le PC pour transfigurer un chef-d’œuvre du 10e Art. Les artistes recherchent le photoréalisme, comme en témoignent la modélisation des personnages iconiques du jeu et leurs expressions faciales, mais ce n’est pas ce qui m’a le plus marqué. En effet, l’illustre brouillard, présence antagoniste mythique du jeu, revient plus menaçante et vivante que jamais.

Silent Hill 2 se distingue par sa propension à instiller un sentiment de malaise persistant dans le cœur de ceux qui osent braver ces lieux maudits. Cela est rendu possible grâce à des graphismes bénéficiant de solides compétences techniques et d’une direction artistique inspirée, ainsi qu’à une conception sonore saisissante. L’ambiance sonore est tout aussi essentielle que l’ambiance visuelle, et Bloober Team l’a bien compris en mettant un point d’honneur à créer la peur par le son dans le cœur des joueurs. Silent Hill 2 n’est pas parfait pour autant. Les animations des personnages sont encore (trop) rigides et le manque de dégâts localisés sur les ennemis laisse à désirer par rapport à une concurrence qui en a fait sa marque de fabrique (les remakes de Resident Evil 2 et 3 en tête).

Nos impressions

Ces premières heures passées dans Silent Hill ont rassuré le fan de la saga que je suis. Les équipes de Bloober Team mettent leurs talents au service d’une vision moderne et pourtant fidèle d’un jeu vidéo si culte. Ce remake de Silent Hill 2 ne se contente pas de respecter la version originale, il la transcende sur plusieurs points, tant visuellement qu’en termes de gameplay. Un vent de changement souffle sur cette petite ville américaine, et ce n’est pas pour me déplaire… bien au contraire. J’ai hâte de découvrir la suite des mésaventures de James Sunderland tant mes premières impressions ont été, à ma grande surprise, excellentes.

Opinion éditoriale

Passionnant

Quitter la version mobile