Aperçu J’ai joué à Monster Hunter Wilds à la gamescom et il a tout pour devenir le jeu vidéo incontournable de la saga
Aperçu J’ai joué à Monster Hunter Wilds à la gamescom et il a tout pour devenir le jeu vidéo incontournable de la saga.
Présenté pour la première fois aux Game Awards en 2023, il a grimpé les échelons dans les attentes des joueurs pour 2025. Dans un second temps, le nouvel épisode de la série de chasse aux monstres a été aperçu, fuyant toujours vers le haut, au Summer Game Fest. Pas de démo jouable mais une présentation impressionnante qui met l’eau à la bouche des joueurs… dont je fais partie. C’est dans ce contexte que j’ai pu, en avant-première mondiale, tester le jeu à la gamescom. Mes impressions ci-dessous.
En une heure de jeu, j’ai pu faire deux sessions de trente minutes chacune : la première porte sur la première mission du jeu, qui sert d’introduction. La seconde consiste en une chasse ouverte à un gros monstre avec l’aide d’une des nouveautés de Wilds : les mercenaires. Et s’il y a une chose que cette heure de jeu a fait naître en moi, c’est l’envie d’en voir plus.
Une chasse qui ne s’arrête jamais
Avec Monster Hunter, il semble que Capcom choisisse toujours la bonne direction à prendre. Ce n’est pas Wilds qui tord le cou à ce constat puisque le prochain épisode de la saga fait tout pour immerger le joueur dans son univers.
Commençons par l’histoire. S’il est clair que les intrigues des épisodes précédents ne servaient que de trame narrative, celle de Wilds a le mérite d’offrir quelque chose de plus consistant. Le joueur est, en tant que chasseur émérite, prié d’accomplir une mission particulière :celui d’enquêter sur une civilisation supposément disparue depuis 10 000 ans. Le problème, c’est que, pour enquêter, il faut apprivoiser la faune de la région. C’est là que nous intervenons. Une fois sur place dans les Windy Plains, première grande zone du jeu, on s’intéresse alors aux pratiques des habitants locaux, à leurs coutumes.
Ce n’est pas seulement une zone monstrueuse où l’on passe simplement, mais un lieu où vivre à part entière.. Ce sentiment est d’autant plus frappant que ces villages servent de point de départ aux chasses. On en a fini avec les allers-retours dans le QG de la base et on peut vivre sa vie de chasseur autant qu’on le souhaite dans les environs. L’immersion n’est plus rompue par cet écran de chargement final qui conclut les chasses et qui renvoie notre personnage chez lui.
A ce niveau, le chasseur n’est pas le seul à gagner sa vie. Toute la faune locale chemine en même temps que la vôtre : le territoire est vivant ! Sur la carte du jeu, on peut même s’amuser à observer les chemins empruntés par nos futures proies.. Ceux-là aussi répondent à l’appel de la nature. La météo change régulièrement, modifiant la présence de telle ou telle créature. Il peut arriver qu’en pleine chasse, on soit averti de la présence de tel ou tel monstre. Ce côté spontané est super prometteur en plus là, pour favoriser l’immersion. Il peut changer nos plans, voire les faciliter. Alors que j’étais en mission pour chasser un Doshaguma, c’est le Rey Dau, le chef ultime de la zone, qui a signalé sa présence grâce au temps orageux.Quoi utiliser ce dernier dans ma chasse au doshaguma.
Un système de blessures qui approfondit le gameplay et le réalisme
Ainsi, lors de sa chasse, le joueur est constamment stimulé par des interventions extérieures. Mais bien sûr, et c’est là la grande nouveauté de Wilds, c’est le mode Concentration (ou Focus en anglais). Orienté action et pouvant se montrer plus qu’exigeant à haut niveau, la série Monster Hunter demandait alors de maîtriser son escrime à la perfection. Avec Wilds, il est désormais moins nécessaire d’anticiper le mouvement de notre cible : le mode Concentration force notre personnage à frapper là où la caméra regarde. Un soulagement pour les manieurs d’armes lourdes qui apprendront avec moins de frustration à frapper plus efficacement leur proie.
A force de réussir ses coups, le monstre traqué finit par être blessé. Une vérité de La Palisse qui n’est pas tellement mise en avant dans les épisodes précédents. Wilds rompt avec ses aînés et intègre des blessures sur les monstres. On peut les voir à l’œil nu sans intervention de la manette mais ces blessures triplent de volume une fois passées en mode Concentration. Il suffit d’appuyer sur R1/RT pour déclencher une attaque dévastatrice. Cela fera alors exploser la blessure tout en infligeant de lourds dégâts à la bête.Et si par erreur cela ne suffit toujours pas, la fusée de détresse est un plan B utile : il est possible de la lancer et d’être accompagné d’autres personnages joués par l’ordinateur. Une fonctionnalité appelée combattant de soutien qui, encore une fois, n’est pas obligatoire et s’adresse aux débutants sans s’imposer aux vétérans.
Au-delà de ça, les sensations restent toujours aussi bonnes manette en main et on rentre donc encore plus dans le jeu avec cette immersion plus poussée. Néanmoins, le passage obligatoire par la case Concentration pour faire de gros dégâts aux monstres frustrera probablement les joueurs voulant s’imposer un peu plus de challenge.
Nos impressions
Avec Wilds, Monster Hunter se montre donc plus immersif que jamais. Une prouesse rendue possible par de grandes zones ouvertes où la vie ne s’arrête jamais. Le mode concentration promet de rallier les curieux au titre sans pour autant s’imposer aux vétérans comptant des centaines d’heures sur la série. Même l’histoire laisse finalement penser qu’il faut la suivre tant elle peut apporter un petit plus pour rendre ces Terres interdites un peu plus réalistes. Lors de notre test de cette version d’essai, deux ombres au tableau nous ont sortis de l’ouvrage : une technique parfois grinçante sur certaines séquences et des textures de qualité médiocre concernant certains monstres. Des petits écarts qui ne sont pas trop graves et que l’on espère que Capcom effacera d’ici 2025. Car Monster Hunter Wilds a tout pour devenir une référence dans les jeux d’action, et pas seulement au sein de sa propre série.
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