Aperçu 15 ans d’attente et toujours aussi brut ! Mes impressions sur le jeu vidéo Stalker 2 Heart of Chornobyl

Aperçu 15 ans d’attente et toujours aussi cru ! Mes impressions sur le jeu vidéo Stalker 2 Heart of Chornobyl

Un retour attendu à Pripyat

Tchernobyl n’est pas au bout de ses peines. Après la première catastrophe nucléaire qui a ravagé Pripyat et ses environs, une deuxième explosion a transformé au-delà de toute mesure cette région ukrainienne. Cette zone d’exclusion peuplée de mutants et constamment frappée par des anomalies mortelles est devenue le théâtre d’opérations de plusieurs factions, rendant ces lieux particulièrement dangereux. Dans ce contexte apocalyptique, des aventuriers en quête de gloire et désireux de faire fortune défient l’interdit dans l’espoir de dénicher de précieux artefacts.

GSC World Game parle d’une histoire en monde ouvert non linéaire, mais nous ne pouvons pas confirmer ou infirmer si cette vision se concrétisera à ce stade. Les 30 premières minutes de Stalker 2 sont linéaires et cherchent avant tout à présenter un univers post-apocalyptique mythique, mais peu connu du grand public, ainsi que les principales mécaniques de gameplay. qui font de ce FPS une anomalie dans le paysage vidéoludique contemporain. Les studios ukrainiens promettent un monde ouvert photoréaliste qui s’étend sur 64 km² avec ses environnements variés d’où se dégage une sensation persistante de fin du monde, son cycle jour-nuit et sa météo dynamique.

Les premiers instants passés dans la zone d’exclusion nous ont rassurés sur un point en particulier. L’atmosphère étouffante qui a grandement contribué au succès des premiers jeux fait de Tchernobyl un environnement unique sans équivalent en 2024. Mais visuellement parlant, Stalker 2 n’a pas encore fait ses preuves. Il y a un décalage évident entre les visuels présentés et ceux actuellement affichés dans le jeu. Cependant, la mission proposée se déroulant uniquement de nuit, certains détails et/ou subtilités graphiques ont pu échapper à notre regard. Notre attention était occupée à 100% par la simple envie de survivre.

Un FPS brut

Stalker 2 n’est pas un jeu vidéo de tir comme les autres. L’expérience vidéoludique imaginée par GSC World Game repose sur un savant mélange d’action, d’horreur, de simulation immersive et de survie en milieu hostile. Tout un programme ! Après quelques minutes passées dans la zone d’exclusion, La sensation de se retrouver de nouveau au front est déchirante. Heart of Chornobyl est bel et bien la suite de la franchise, tant elle est fidèle à ses préceptes… peut-être un peu trop. Tous les éléments ludiques qui touchent à la survie (le sommeil, la faim, les saignements et les radiations) incitent à la prudence et c’est une réussite. L’inverse aurait été décevant puisque l’essence de Stalker réside dans cette peur primaire de mourir prématurément.

Les mutants qui hantent Priyat et les factions déterminées à ne laisser personne en vie représentent une autre menace sérieuse qui ne doit pas être sous-estimée. Les studios parlent d’une intelligence artificielle qui peut vous donner du fil à retordre, mais en réalité, cette fameuse IA avancée n’a pas encore fait ses preuves. Toujours aussi sporadiques, les fusillades ne nous ont pas totalement convaincus, mais étaient trop rares pour que nous puissions nous faire une véritable opinion. Stalker 2 a un côté « old school », à la fois dans les missions et dans le gameplay lui-même, ce qui n’est pas quelque chose que nous n’aimons pas jusqu’à un certain point. Le FPS de GSC World Game est encore (trop) brut et nécessite plusieurs ajustements pour devenir un digne héritier de la franchise. Face à une concurrence qui modernise ses productions, il est finalement à la traîne.