Quatre-vingts ans, son âge, c’est aussi le nombre d’années qu’il a passées à vivre entre Corte et sa bergerie de Timozzu. Depuis les glissements de terrain de novembre, lui et ses bêtes risquent de ne plus jamais y retourner.
Au moment où Antoine Mariani nous parle, il aurait dû être sur la Mont Rotondudans son bergerie de Timozzo qui l’accueille, lui et ses animaux, entre juin et octobre. Cette bergerie qui avait autrefois abrité son père, lui aussi berger, et qu’il accompagnait lorsqu’il était enfant.