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Antoine Kombouaré après le maintien du FC Nantes : « J’en ai fini »

Quel est votre premier ressenti ?
Incroyable. On est maintenu malgré cette défaite, malgré ce bilan qui me hantera longtemps les nuits. Nous sommes maintenus grâce à la victoire de mes amis strasbourgeois, je dois croire que mon passage là-bas a laissé des traces et qu’ils ont eu la gentillesse de me donner un coup de main. Je suis si heureuse, si fière… Je n’ai pas de mots pour exprimer ce que je ressens.

Comment expliquez-vous la première période de votre équipe ?
On s’est fait transporter, on est allés à l’eau. J’ai opté pour un schéma en 3-5-2 avec l’idée de renforcer la défense en raison de l’absence de Jean-Charles Castelletto. Je voulais aussi mettre Abline très haut, pour qu’il ait moins à défendre. Mais on n’a jamais réussi à bien défendre, à bloquer les couloirs. Après, ce n’était pas qu’un problème tactique. Quand Lille joue à ce niveau, il n’y a pas beaucoup d’équipes qui peuvent leur résister. Ils ne parviendront pas à la Ligue des Champions par hasard. Nous avons corrigé la situation à la mi-temps.

« J’ai déjà commencé à travailler sur quelques postes, sur l’effectif. Il y aura de nombreux départs et arrivées. »

A 0-2, qu’est-ce que tu t’es dit ?
Il fallait que je reste calme, ne pas montrer que je paniquais, laisser passer cette première période très compliquée et attendre la mi-temps pour apporter des corrections. Les changements ont apporté du sang neuf, des solutions à l’équipe. Le fait de les avoir poussés dès la reprise nous a mis en confiance, le but a décuplé nos forces, et nous n’étions pas loin d’égaliser.

Il y aura beaucoup de travail cet été…
Ah oui, oui. J’ai déjà commencé à travailler sur quelques postes, sur l’effectif. Il y aura de nombreux départs et arrivées. C’est comme ça, c’est la vie d’un club. Il faut arriver à faire une saison plus calme même si c’est compliqué ici. Sur les trois matches à domicile, il y en a un à huis clos contre Lyon, deux sans la Loire Tribune et on ne peut pas compter sur nos supporters à l’extérieur. Il y a eu beaucoup de handicaps, Simon blessé… Mais on ne s’est jamais plaint. Je ne suis ici que depuis deux mois mais j’ai fini, je suis défoncé (des rires).

Avec un contrat automatiquement prolongé de deux ans…
Vous connaissez tous l’attachement que j’ai pour ce club et cette ville. J’ai célébré ici le mariage de ma fille, des petits-enfants… Les racines calédoniennes sont venues s’enraciner ici. Je suis très heureux d’être ici encore deux ans si le président Kita me laisse passer deux ans (des rires). Ne pas faire chuter son club favori en L2, c’est beaucoup de pression. Quand on réussit – et c’est une réussite collective – c’est une immense fierté.

Jeoffro René

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