Thierry Henry commence à avoir vraiment chaud avec les Jeux Olympiques de Paris. Les clubs ne veulent tout simplement pas libérer leurs joueurs, et Antoine Griezmann a profité de son arrivée à Clairefontaine pour faire le point.
Les belles paroles commencent à entrer en conflit avec la réalité. Pour préparer sa liste pour les JO, Thierry Henry vit un casse-tête moins compliqué qu’avant les JO de Tokyo en 2021, mais avec des contraintes parfois similaires. Lille, qui disputera en août un tour préliminaire de la Ligue des champions, n’a pas l’intention de libérer de joueurs pour le tournoi olympique. Rennes n’acceptera pas d’envoyer plusieurs joueurs de moins de 23 ans sur une liste de 18 joueurs. D’autres clubs ont indiqué qu’ils n’étaient pas aussi désireux de fournir des éléments à l’équipe nationale en pleine préparation. Le PSG ne laissera pas filer des éléments en lice pour l’Euro. Parmi les joueurs vedettes, Kylian Mbappé a très peu de chances d’obtenir le feu vert du Real Madrid, malgré son envie de disputer le tournoi olympique. L’attaquant toujours au PSG a toujours fait savoir qu’il aimerait être de la partie, mais qu’il se plierait à la volonté de ses dirigeants.
Antoine Griezmann, pressing sans résultat
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— Equipe de France ⭐⭐ (@equipedefrance) 29 mai 2024
En revanche, fort de son expérience et de son parcours bien établi à l’Atlético de Madrid, Antoine Griezmann poussait, dans les médias comme dans son club, à être présent à Paris. Mais comme l’explique Le Parisien ce jeudi, aucun accord n’a été trouvé avec son club, et il semble désormais difficile d’envisager sa présence. C’est ce qui ressort de sa discussion à son arrivée à Clairefontaine en milieu de semaine. C’est même jugé impossible par le staff français, qui sauf miracle abandonnera le meneur de jeu de l’équipe de France, qui aurait été un grand renfort dans l’organisation du jeu, l’expérience et la qualité technique. Nouveau coup dur pour Thierry Henry, qui sait qu’il aura du mal à récupérer les joueurs français qui évoluent à l’étranger, Arsenal ayant fait savoir à son ancienne légende que William Saliba ne serait, par exemple, pas laissé libre pour les JO.
