Antoine Dupont n’a pas l’habitude de sortir du cadre du rugby. S’il est l’un des rugbymen les plus scrutés de la planète, le demi de mêlée du XV de France parle très rarement de sa vie personnelle. Une règle à laquelle il a dérogé lors de sa rencontre avec la rédaction de Papotin.
Via une rencontre diffusée sur France 2, ce samedi 5 octobre, le Toulousain a eu l’occasion de parler de sa famille. Ainsi, il a évoqué brièvement le décès de son père, après un malheureux accident.
Pour Les rencontres Papotinsil confie ceci : «Je suis très proche de ma famille, de ma mère aussi. Comme ils ne sont pas très loin de Toulouse, je peux les voir souvent, c’est important pour moi.(…) Mon père est décédé l’année dernière. Il avait pris un mauvais chemin et était dans un état végétatif depuis déjà huit ans. Il était malade. Il était dans un centre où il n’allait pas très bien. Cela fait huit ans et il est décédé l’année dernière.»
Visiblement, le père d’Antoine Dupont a commencé à subir les conséquences de cet accident alorsil venait de débuter sa carrière professionnelle au Castres Olympique. A cette époque, il était à peine adulte. Lors de cet entretien, le rugbyman a confié que c’était «peut être (du son) l’entretien le plus dur, mais sûrement aussi le plus beau.»
Lors de sa discussion avec les rédacteurs de Papotin, il a également abordé des sujets plus habituels. Il a notamment expliqué avoir «pas d’enfants, pas de petite amie et pas de petit ami». Il a également révoqué d’autres sujets comme son enfance, son salaire et la place de l’homosexualité dans le rugby. Il a également eu l’occasion de répondre à des questions un peu plus atypiques, dans un cadre particulièrement accueillant.
La Papotin rencontre Antoine Dupont
Le journal Le Papotin est né il y a 33 ans à l’hôpital de jour d’Antony. Cet établissement accueille des jeunes autistes, âgés de 15 à 25 ans. Fondé dans un contexte médical, ce média leur permet de s’exprimer à travers l’écrit, mais aussi de rencontrer des personnalités publiques.
Aujourd’hui, le comité de rédaction du journal s’est élargi et rassemble aujourd’hui une quarantaine de membres, âgés de 14 à 50 ans, issus d’une douzaine d’autres centres sanitaires et médico-sociaux de la région Île-de-France. Chaque rencontre donne lieu à la publication d’un magazine disponible sur leur site. À ce jour, 41 numéros ont été publiés et les publications se déroulent à un rythme irrégulier.