Récemment élu meilleur joueur du monde du rugby à sept, Antoine Dupont a épaté son entraîneur en équipe de France.
Antoine Dupont a bouclé son Grand Chelem. Dimanche, le demi de mêlée du Stade Toulousain a remporté le titre de meilleur joueur de rugby à sept lors des World Rugby Awards organisés à Monaco. Une juste récompense au vu de la parenthèse enchantée vécue par l’ancien Castrais avec l’équipe de France de rugby à sept.
Après des débuts conclus par une troisième place à Vancouver, Antoine Dupont a mené les Blues à la victoire à Los Angeles lors de son deuxième tournoi. Puis fin mai, entre le titre de champion d’Europe décroché avec le Stade Toulousain puis un nouveau sacre en Top 14, il remporte le titre de champion du monde lors des Finales à Madrid. Surtout, il a guidé les Bleus vers le titre olympique dans un Stade de France fondant, offrant à la délégation française sa première médaille d’or mondiale.
« Mieux vaut avoir un permis pour ne pas le casser »
Élu entraîneur de l’année lors de ces mêmes World Rugby Awards, Jérôme Daret, qui a passé la main après le titre olympique, n’a visiblement que du bien à dire sur Toulouse. « Ce n’était pas l’homme qui était difficile à gérer mais plutôt ce qui l’entourait. C’était assez étonnant, cela nous apportait une lumière exponentielle »s’est-il confié dans les colonnes de Sud-Ouest.
Et aux yeux du technicien, l’arrivée d’Antoine Dupont a complètement changé la donne pour les septistes, voire pour le staff.
« Il fallait à la fois le préserver, le préparer à une discipline qu’il ne connaissait pas, et préparer le collectif à recevoir les compétences qu’il apportait et qui rayonnaient. Le staff aussi : s’ils vous donnent une Ferrari, c’est mieux d’avoir le permis pour ne pas la casser »il a expliqué.