Le demi de mêlée star du Stade Toulousain et du XV de France dirigera les Bleus ce samedi 9 novembre pour le premier match de la tournée automnale. Antoine Dupont semble dans une forme quasi optimale, malgré une longue période de vacances après une saison épuisante. Un de ses secrets : un style de vie irréprochable.
On ne devient pas le meilleur joueur du monde sans être rigoureux quant à son hygiène de vie. Des sacrifices auxquels Antoine Dupont consent, depuis des années, sur l’autel du succès.
Ce samedi 9 novembre, le demi de mêlée star du Stade Toulousain dirigera le XV de France pour son premier match de la tournée d’automne, face au Japon. Un retour avec ces Bleus, après un crochet en or à 7 ans : il a été sacré champion olympique aux JO de Paris fin juillet.
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Autant dire que la saison dernière, débutée en août 2023 avec la Coupe du monde en France, a été épuisante. Et pourtant, Dupont, en plus des Jeux, a remporté le Top 14 et la Coupe des Champions avec Toulouse.
Il a donc profité de vacances fin août et septembre derniers. Voyages, médias, détente… Il semblait loin du rugby. Apparemment, seulement. Car entre quelques entraînements avec ses amis du Stade Toulousain et des entretiens personnels, il est revenu bien affûté. En témoigne son premier match avec Toulouse cette saison : une remontée, trois essais contre Clermont en Top 14.
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Et ce n’est pas nouveau, Antoine Dupont a toujours accepté d’entretenir sa forme physique. Même de passage à Los Angeles l’été dernier pour une expérience « football américain » et une visite à l’ancien footballeur Blaise Matuidi. « Antoine devait intégrer un entraînement dans la journée », raconte Gauthier Enfedaque, un de ses meilleurs amis interrogé par L’Équipe. « Un préparateur physique contacté par son agent et qui faisait également office de kiné était également là pour l’épauler. Nous avons dû faire trois séances de musculation dans la chambre de l’hôtel où nous nous trouvions, deux séances d’entraînement dans le parc en face de ce même hôtel, et une autre sur un vrai terrain de sport, en accès libre, pour travailler sur des distances réelles. »
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« Je ne connais personne d’aussi sérieux qu’Antoine, poursuit-il. « Il sait se déchaîner lors des soirées de fête, mais il garde toujours le contrôle. L’ai-je déjà vu ivre ? Une fois, après son premier titre de champion de France en 2019, mais c’était exceptionnel. Plus récemment, en mai dernier, je me souviens de lui après la victoire de Toulouse en Champions Cup. Tout le monde faisait la fête. Il buvait des coca.