Antoine Dupont, la bonne nouvelle
Grâce au parcours d’Antoine Dupont au sein de l’équipe de France de rugby à 7, le Stade Toulousain a obtenu une rallonge budgétaire concernant le plafond salarial.
Le chiffre est le même pour tous : 10,7 millions d’euros par saison. C’est le montant maximum autorisé pour la masse salariale des clubs du Top 14, un salary cap fixé pour éviter les dérives budgétaires. Il existe bien sûr des exceptions pour les clubs fournisseurs de joueurs internationaux, qui obtiennent 180 000 euros supplémentaires par joueur inscrit dans la liste « premium » du XV de France.
Antoine Dupont s’inscrit dans ce cadre. Mais son cas est particulier, puisqu’il a également disputé les Jeux olympiques de Paris avec l’équipe de France de rugby à 7. Et cela représente 400 000 euros supplémentaires que le Stade Toulousain va pouvoir dépenser, une somme notamment investie pour recruter le demi de mêlée japonais Naoto Saito afin de pallier les absences du capitaine des Bleus (en vacances, il ne retrouvera pas la compétition avant mi-octobre).
Une réglementation spéciale Dupont ?
Selon Rugbyrama, l’explication réside dans un point de réglementation qu’il faudrait chercher dans le règlement de la Ligue jusqu’à la page 359, article 3.3.2 alinéa 2 du règlement relatif à l’éthique et à l’équité sportive : » Lorsqu’un joueur ayant fait partie du groupe de joueurs sélectionnés pour disputer la Coupe du monde 2023 est également sélectionné dans l’équipe de France à VII pour disputer les Jeux olympiques 2024, le club dans l’effectif duquel se trouve le joueur bénéficiera d’un Salary Cap majoré de 400 000 euros pour les saisons 2023-2024 et 2024-2025, non cumulable avec le crédit international de 180 000 euros.
Ce point du règlement semble avoir été rédigé uniquement pour Antoine Dupont, car le capitaine du XV de France est le joueur de Fabien Galthié à avoir pris part à l’aventure olympique. Mais Rugbyrama précise qu’au moment de la mise en place de cette nouvelle règle, lors de la saison dernière, des joueurs comme Damian Penaud, Arthur Vincent ou Sékou Macalou étaient susceptibles de disputer eux aussi les Jeux olympiques.