Antoine de Caunes lance un magazine trimestriel intitulé « Vieux »
Il s’agit de « faire un pas de côté », dans « une époque où l’on célèbre la jeunesse, la vitalité, l’immédiateté », présente l’animateur de 70 ans.
« Je suppose…! » : Antoine de Caunes copilote un nouveau magazine trimestriel, « Vieux », qui adopte le ton irrévérencieux du trublion télé et médiatique, à retrouver en kiosque mercredi. C’est « faire un pas de côté »a « un moment où l’on célèbre la jeunesse, la vitalité, l’immédiateté »explique à l’AFP le conseiller éditorial et rédacteur en chef du « Vieux », 70 ans et en aucun cas « résigné ».
Le magazine d’entreprise, dont le premier numéro (7,90 euros) est tiré à 100 000 exemplaires, est édité par CMI France (Elle, Télé 7 jours…). Le groupe du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky a fondé huit journaux depuis sa création il y a cinq ans. « Si on se lance, c’est parce que l’âge est quelque chose d’impensable, un déni français »affirme dans un communiqué Romain Jubert, qui en a initié et en a pris la direction éditoriale.
Lire aussiDroits voisins : les éditeurs de presse remportent un premier tour face à X
Signatures de Thierry Marx ou encore de Patrice Leconte
Au menu de ces 130 pages soignées, une entrevue croisée entre la militante écologiste Camille Étienne et le vétéran Brice Lalonde, une chronique de l’humoriste Florence Foresti (« Comment puis-je savoir que je suis devenu vieux »), des dossiers d’actualité, des rubriques santé, du design et un bain culturel. On y retrouve les signatures du chef Thierry Marx, de l’académicienne Barbara Cassin, du réalisateur Patrice Leconte et du photographe Jean-Marie Périer. « J’ai appelé mes amis »» raconte Antoine de Caunes, qui interviewe lui-même les acteurs Daniel Auteuil et Denis Podalydès.
Mais pas de nostalgie ni de regard en arrière à la manière du magazine « Schnock », qui plonge dans la culture populaire des années 1950 aux années 1980, assure-t-il. « Ce qui m’intéresse, c’est aujourd’hui. Bien que vieux, j’ai l’impression d’avoir l’appétit et l’appétit d’un enfant de 20 ans., affirme l’animateur, qui ne compte pas s’adresser uniquement aux seniors. Ce magazine marque un retour aux sources pour Antoine de Caunes, qui a débuté sa carrière comme pigiste pour la presse écrite, « Du Rock&Folk à Zoom, Le Sauvage ou Sciences et Vie ». « Je passe ma vie à écrire » Et « mon écriture est vraiment ma voix »confie le touche-à-tout, qui anime également une émission hebdomadaire sur le cinéma pour Canal+.