Sur RTL, le nouveau ministre de l’Économie est revenu sur la perspective d’augmenter les impôts pour réduire le déficit public.
Un effort de 60 milliards d’euros, c’est l’objectif fixé par le gouvernement pour réduire le déficit public à 5% en 2025.
Ce mercredi sur RTL, Antoine Armand, le nouveau ministre de l’Economie, a répété que « les deux tiers de l’effort doivent passer par la réduction des dépenses », une manière de démontrer une nouvelle fois qu’il « ne sera pas le ministre de l’évasion fiscale ».
Pourtant, comme l’a indiqué à plusieurs reprises le Premier ministre Michel Barnier, l’augmentation des impôts est bel et bien à l’ordre du jour.
Grandes entreprises impliquées
Si Antoine Armand entend « réserver le scoop » sur la stratégie fiscale aux députés, il a indiqué que cette hausse d’impôt ciblerait « les Français les plus riches, ceux qui ont des revenus extrêmement élevés ».
« Un effort sera demandé de manière exceptionnelle et temporaire (…) mais on ne touchera généralement pas au barème de l’impôt sur le revenu pour ceux qui travaillent, la classe moyenne et supérieure, l’idée est « c’est de respecter les engagements », insiste le nouveau locataire de Bercy.
« Il ne fait aucun doute que cela durera plusieurs années de suite au même niveau pour tout le monde », a-t-il ajouté.
Du côté des entreprises, le ministre rappelle que « les TPE, PME, ETI et groupes exposés n’y contribueront pas davantage ».
En revanche, « l’idée est de faire de très grands groupes qui font des profits, y compris dans des situations difficiles, et qui peuvent contribuer », indique le ministre sans donner plus de précisions.
Sur d’autres pistes de recettes comme l’augmentation des taxes sur l’électricité ou sur le secteur du transport aérien, Antoine Armand est resté pour l’instant évasif.