Nouvelles locales

Antoine Armand, ministre de l’Economie, a accordé une interview au JDD avant même d’être nommé

Antoine Armand, ici à l'Assemblée nationale en octobre 2023, est le nouveau ministre de l'Economie et des Finances.
THOMAS SAMSON / AFP Antoine Armand, ici à l’Assemblée nationale en octobre 2023, est le nouveau ministre de l’Economie et des Finances.

THOMAS SAMSON / AFP

Antoine Armand, ici à l’Assemblée nationale en octobre 2023, est le nouveau ministre de l’Economie et des Finances.

POLITIQUE – L’interview la plus rapide de l’histoire des nominations gouvernementales. Celle du nouveau ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie a été publiée par Le JDDce samedi 21 septembre, moins de cinq minutes après qu’Alexis Kohler ait prononcé depuis l’Élysée le nom d’Antoine Armand comme membre de l’équipe de Michel Barnier.

Le fait est que l’arrivée à Bercy du député de Haute-Savoie était prévue depuis quelques jours. Puisque, de fait, Laurent Wauquiez a décliné le poste, mécontent de ne pas être nommé au ministère de l’Intérieur. C’est donc un énarque de 33 ans, président de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée, qui succédera à Bruno Le Maire.

Et qu’a-t-il dit dans sa première interview réalisée – vous l’aurez compris – avant l’officialisation de sa nomination ? Ce qu’il faut exclure « ex officio » certaines augmentations d’impôts ne seraient pas « pas responsable » mais qu’il fallait, en même temps, continuer  » soutenir «  les classes moyennes. Une manière de coller aux récentes déclarations de Michel Barnier sans s’aliéner le reste de son camp.

Le budget de Laurent Saint-Martin, rattaché à Michel Barnier

Mais ce n’est pas Antoine Armand qui va gérer directement la constitution du Budget 2025, premier dossier épineux de ce gouvernement. C’est Laurent Saint-Martin, placé sous la tutelle directe du Premier ministre, qui a été nommé ministre du Budget et des Comptes publics.

Le nouveau ministre est également un spécialiste de l’énergie et un défenseur autoproclamé du nucléaire. Entre 2022 (année de sa première élection) et la dissolution en juin, il a été rapporteur de la commission d’enquête parlementaire sur la souveraineté énergétique, et a par la suite consacré un livre à la question, intitulé Le mur d’énergie. « J’ai pu constater malheureusement comment depuis trente ans, par la décroissance, par l’absence de vision à long terme, par le dogme antinucléaire, nous nous sommes privés de plus d’industrie et de plus d’écologie. L’énergie, c’est l’industrie de l’industrie. »il l’a répété dans son interview.

Voir aussi sur Le HuffPost :

hd1

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
Bouton retour en haut de la page