Antoine Armand assure que les grandes entreprises sont « prêtes » à contribuer
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Antoine Armand assure que les grandes entreprises sont « prêtes » à contribuer

Antoine Armand assure que les grandes entreprises sont « prêtes » à contribuer

Marylise Léon juge que Michel Barnier « frappe fort » sur les « questions écologiques »

La secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, défend un « esprit de responsabilité » de son syndicat. « Nous n’avons jamais nié qu’il y avait un problème d’équilibre budgétaire et un déficit record », a-t-elle déclaré sur BFMTV-RMC.

« Ma question est celle de la justice sociale : comment faire en sorte que les efforts soient partagés et que ce ne soient pas les plus vulnérables qui paient le prix le plus élevé ? explique-t-elle.

Elle estime ensuite que Michel Barnier « frappe fort » sur les « questions écologiques » avec « 1,9 milliard de coupes sur ce sujet », alors même qu’il en avait fait une priorité lors de sa déclaration de politique générale.

Antoine Armand assure que les grandes entreprises sont « prêtes » à contribuer

S’il se présente comme un partisan de la « politique de l’offre » qui est dans son « ADN politique », le ministre de l’Economie Antoine Armand juge que le pays « a besoin d’une forme d’apport exceptionnel des très grandes entreprises pour joindre les deux bouts ». .

« Je vois que ces grandes entreprises se sont montrées prêtes », ajoute le macroniste, interrogé sur France 2. Reste que les grandes entreprises ne sont pas les seules concernées par l’effort budgétaire. Les autres pourraient également être touchés en raison, par exemple, de la rabotage prévue dans les supports d’apprentissage.

«Je comprends ces inquiétudes. Nous mesurons l’effort requis. Ce texte peut être amélioré. Nous faisons un débat parlementaire pour le faire évoluer», répond Antoine Armand.

Antoine Armand défend un « budget de relance » pour réduire la dette

J+1 pour Antoine Armand après la présentation du budget. Le ministre de l’Économie assure le service après-vente sur France 2, défendant un « budget de relance » pour réduire la dette et contenir le déficit.

« Aujourd’hui sur huit euros du budget, un euro va directement et uniquement au remboursement de notre dette. Et en 2027, ce poids de la dette pourrait être le premier poste du budget de l’Etat», prévient le patron de Bercy. « En d’autres termes, nous pourrions nous retrouver à dépenser plus d’argent pour rembourser les intérêts plutôt que pour la sécurité, la justice ou l’éducation. »

Le congrès du parti présidentiel sera organisé en novembre

Après Macron se prépare. Le Congrès de la Renaissance, le parti du Président de la Républiquese tiendra les 23 et 24 novembre, a appris BFMTV ce jeudi 10 octobre à l’issue d’une réunion du bureau exécutif de l’organisation.

A cette occasion, les députés éliront les membres du Conseil National – le Parlement de la Renaissance. Cette instance se réunira ensuite le 7 décembre pour élire le remplacement de Stéphane Séjourné au poste de secrétaire général.

Élisabeth Borne s’est déclarée candidate mi-août dans un entretien au Parisien. Quant à Gabriel Attal, le parti est suspendu à une éventuelle déclaration de candidature.

Notre article

Les dépenses de santé au cœur du serrage de la vis

L’Assurance maladie est priée de se serrer la ceinture : principale cause du creusement actuel du déficit de la Sécurité sociale, elle est appelée à ralentir la croissance de ses dépenses de près de quatre milliards d’euros dans le projet de budget de la Sécurité sociale 2025.

Parmi les mesures d’économies adoptées, le gouvernement souhaite réduire la part de l’Assurance maladie dans le remboursement des consultations médicales, les complémentaires santé augmentant parallèlement leur part, afin que leurs assurés continuent d’être remboursés comme avant.

Mais 4% des Français – soit 2,5 millions de personnes selon l’Irdes (Institut de recherche et de documentation en économie de la santé) – ne bénéficient pas d’une complémentaire santé et verront leur reste à charge augmenter.

Un peu plus de 19 milliards d’euros de hausses d’impôts

Dans le prochain budget, les hausses d’impôts atteindront 19,3 milliards d’euros selon Bercy, un revirement après sept années de baisses d’impôts.

Quelque 65 000 foyers fiscaux parmi les plus riches (soit 0,3% du total), gagnant plus de 250 000 euros annuels pour une personne seule, paieront pendant trois ans une surtaxe qui portera leur taux d’imposition minimum à 20% et doit rapporter 2 milliards. .

Environ 400 entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse le milliard d’euros paieront pendant deux ans un taux d’imposition des sociétés supérieur à 25 %, une mesure qui devrait rapporter 8 milliards d’euros en 2025.

Les entreprises de fret maritime comme les transports polluants en paieront également le prix. Le malus écologique sera durci. Une taxe sur les billets d’avion est également prévue par amendement pour 1 milliard d’euros.

Les dépenses freinées à hauteur de 40 milliards d’euros

Le projet de budget prévoit une réduction des dépenses à hauteur de 40 milliards d’euros, selon le gouvernement. Dans un pays champion européen, les dépenses publiques vont continuer à augmenter, mais de manière moins forte.

L’État en sera le premier contributeur, à hauteur de 20 milliards d’euros. 2 201 postes de fonctionnaires seront supprimés, notamment dans l’Éducation nationale, et les ministères seront mis au régime : il leur sera demandé d’économiser 5 milliards par amendement, en plus d’un gel des crédits.

La Sécurité sociale doit débloquer 15 milliards d’euros, notamment via le report critiqué de six mois, au 1er juillet, de l’indexation des retraites (environ 4 milliards). Il est également prévu de transférer une partie des remboursements des consultations médicales vers les complémentaires santé.

Les aides à l’apprentissage en subiront un coup dur, tout comme les réductions de cotisations sociales des entreprises (4 milliards). Par ailleurs, il est demandé aux collectivités locales de fournir 5 milliards d’euros.

Marylise Léon invitée de BFMTV-RMC

Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, est l’invitée du « Face-à-face » présenté par Apolline de Malherbe à 8h35 sur BFMTV et RMC ce vendredi 11 octobre.

Le programme de l’examen du PLF et du PLFSS à l’Assemblée Nationale et au Sénat

La bataille budgétaire commence. Présenté ce jeudi 10 octobre par les ministres du gouvernement Barnierle Projet de Loi de Finances (PLF) et le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) seront ardemment débattu par les députés à l’Assemblée nationale dans les semaines à venir.

Les débats en commission des Finances débuteront ce mercredi 16 octobre, avant que le texte n’arrive dans l’hémicycle le lundi 21 octobre.

BFMTV.com fait le point sur le programme de l’examen de ces deux textes au Parlement dans cet article

Colère des syndicats d’enseignants après les suppressions d’emplois prévues dans le budget 2025

« Une véritable saignée », un « dépotoir d’écoles publiques » : la suppression de 4 000 postes d’enseignants dans le budget de l’Éducation nationale 2025principalement dans les écoles maternelles et élémentaires, ont scandalisé les syndicats déjà peu convaincus par les premiers pas du nouveau ministre.

La rue de Grenelle justifie cette baisse des postes d’enseignants par « la baisse du nombre d’élèves qui devrait s’accélérer avec 97 000 élèves en moins à la rentrée 2025 ».

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Un budget pas suffisamment disruptif pour le RN

Le député du Rassemblement national, Jean-Philippe Tanguy, a déclaré « ne pas voir de rupture avec la mauvaise gestion des 50 dernières années », après la présentation du budget.

De plus, « l’effort est très mal réparti », selon l’élu d’extrême droite « puisqu’on identifie au moins 7 milliards d’euros sur les classes moyennes et populaires et seulement 2 milliards d’euros sur les plus privilégiés ». Et ça, pour nous , est inacceptable.

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La gauche dénonce un budget de « super austérité »

Pour l’insoumis Éric Coquerel, président de la commission des finances, il s’agit d’un « super budget d’austérité », qui est « sombre pour les Français, notamment les classes moyennes et les classes défavorisées », rapporte l’AFP.

Il a salué, dans les couloirs de l’Assemblée nationale, la « hausse de 2 milliards » des impôts sur les très hauts revenus, mais a déploré « une hausse minimale de 3 milliards sur l’énergie qui va toucher et impacter tous les Français ».

Il a également jugé « insupportables » les réductions prévues en matière d’écologie, d’éducation nationale et de santé, promettant de « transformer entièrement » le texte en commission.

Antoine Armand et Laurent Saint-Martin auditionnés à l’Assemblée nationale ce vendredi

Après avoir présenté le PLF et le PLFSS ce jeudi, Antoine Armand, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie et Laurent Saint-Martin, ministre auprès du Premier ministre chargé du budget et des comptes publics, seront entendus à partir de 8h30. suis ce vendredi 11 octobre à l’Assemblée Nationale par la Commission des Finances.

Moins de fonctionnaires et plus d’impôts : une proposition de budget en champ de mines

Bonjour à tous et bonjour. Bienvenue dans ce direct dédié au suivi de l’actualité politique de ce vendredi 11 octobre.

Moins de fonctionnaires, plus d’impôts pour les grandes entreprises et les plus riches : le gouvernement français a drastiquement freiné ses dépenses tout en reprenant les hausses d’impôts dans son projet de budget pour 2025 qui vise à assainir les finances publiques, dans un climat politique très instable.

L’exécutif a détaillé comment il comptait trouver « 60 milliards d’euros » dans les projets de loi de finances et de financement de la sécurité sociale qui seront âprement débattus à l’Assemblée nationale où il est minoritaire

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