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Anne-Sophie Lapix revient sur sa relation avec les politiques

Anne-Sophie Lapix, le 4 septembre 2024.
STÉPHANE DE SAKUTINE / AFP

Lors d’une interview dans Le Parisienla présentatrice de France 2 a confié qu’elle n’avait jamais réussi à faire venir Gabriel Attal sur son plateau, en dehors d’une soirée électorale.

Certains y voient une nouvelle preuve de son professionnalisme. D’autres, tout le contraire. Pilier de l’actualité de France 2 depuis 2017, Anne-Sophie Lapix a su déconcerter ou agacer certains invités, notamment politiques, par son franc-parler en interview.

Xavier Bertrand, par exemple, avait été victime des répliques du journaliste lors d’une séquence devenue virale. L’inimitié de Marine Le Pen à son égard n’est pas non plus un secret. Le chef du Rassemblement national avait demandé que le débat de l’entre-deux-tours, en 2022, soit animé par un autre modérateur.

« Il y a des invités que je n’ai jamais »

« Il y a effectivement des politiques qui ne répondent pas forcément positivement aux invitations de la rédaction. Mais je pense que quand ils ont un réel intérêt à venir, ils viennent. Le journal de 20 heures de France 2 est important pour eux, et cela ne se limite pas à moi. Mais c’est vrai que je ne suis pas toujours leur préféré (rires). Il y a des gens que je n’ai jamais rencontrés. »confirme à parisien l’ancien présentateur de « C à vous » sur France 5.

La journaliste, originaire de Saint-Jean-de-Luz au Pays basque, d’où elle tire peut-être son caractère bien trempé, avance le nom de l’ancien Premier ministre Gabriel Attal. « Jamais une seule interview, sauf le soir des élections. » Les relations avec le chef de l’Etat se sont visiblement apaisées. En juin dernier, entre les deux tours des élections européennes, Emmanuel Macron avait répondu à ses questions, ainsi qu’à celles de Gilles Bouleau, de TF1.

Interrogée à plusieurs reprises sur ce point, Anne-Sophie Lapix répond généralement qu’elle n’a aucune envie d’être agressive avec ses invités. Interviewer des personnalités de premier plan n’est sans doute pas un exercice facile. La combativité ne doit pas être confondue avec l’hostilité, la chaleur ne doit pas ressembler à de la complaisance.

Malgré des rumeurs régulières de départ, France 2 a accordé sa confiance à son présentateur. « Pour l’instant, je suis toujours là, et sans être attaché à mon siège avec des menottes (rires). Quand je demande à ma direction ce qui se passe, ils me disent simplement qu’ils me font confiance. »se confie à la parisien Anne-Sophie Lapix, qui verra son journal télévisé passer de trente-cinq minutes à une heure à partir du 9 septembre.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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