VIDÉO – Le journaliste et ancien présentateur de « 7 sur 7 » a répondu à l’invitation de Yann Barhès à commenter l’actualité politique française, à quelques jours du premier tour des élections législatives.
« Une grande figure du journalisme prend la parole » ce lundi 24 juin dans « Quotidien », comme l’annonce Yann Barthès. « Tu as réussi à me faire sourire alors que, franchement, je n’avais pas du tout envie »déclare Anne Sinclair qui prend place dans le talk-show de TMC.
« Je suis dévasté parce que nous ne pensions pas vivre cela. Parce que ce n’était pas nécessaire. Parce que nous n’avions pas besoin de nous dissoudre, pas du tout le soir d’une élection où les Français avaient exprimé leur colère.»continue-t-elle avant de se qualifier comme« irresponsable » La décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale.
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Une intervention qui n’est pas sans rappeler ses déclarations de la semaine dernière, sur la chaîne d’information BFMTV. « J’ai pleuré en voyant Marine Le Pen et Jordan Bardella se dire prêts à prendre le pouvoir », a-t-elle confié. Ce soir, Anne Sinclair se considère comme « un observateur, engagé ». «J’ai un souvenir. Le Rassemblement national (RN) n’est pas né il y a 15 jours, 1 mois, 6 mois. Le RN est l’ancien Front National (FN). Je l’ai affronté, je le combat, je l’ai combattu et je le combat toujours. elle élabore.
Tout le monde lui demande de se taire, mais vous l’avez remarqué, il parle.
Anne Sinclair
Après la fête de Jordan Bardella, le journaliste s’en prend à Jean-Luc Mélenchon. La figure de La France Insoumise (LFI) est omniprésente lors de cette campagne accélérée. « Tout le monde lui demande de se taire, mais vous avez remarqué, il parle »souligne Anne Sinclair.
« Et pourquoi parle-t-il ? Pourquoi est-il là tout le temps pour réaffirmer qu’il sera là et là ? Vous savez, c’est une fête où on adore les purges. On a vu quand on n’est pas gentil avec le patron, on a le droit d’être censuré. C’est une méthode du parti stalinien.»poursuit le journaliste qui fait référence à Alexis Corbière, Raquel Garrido et Danielle Simonnet, exclues de leur parti après avoir critiqué publiquement leur chef.
« En effet, il vaudrait mieux pour le bien de tous qu’il se taise »conclut Anne Sinclair, alors qu’au même moment, Jean-Luc Mélenchon vient d’affirmer au JT de France 2 qu’il n’était pas « candidat pour rien ».
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