Divertissement

Anne Parillaud révèle qu’elle souffre du syndrome de Stockholm et se confie sur ses traumatismes d’enfance


Par Justine Texier | Journaliste

Passionnée de sport et de tennis, Justine est entrée dans le monde des célébrités et ne l’a plus jamais quitté ! À l’affût des moindres secrets du grand écran, elle connaît tout des couples et des séparations. Vous ne pourrez pas lui cacher les ragots !

Petit à petit, elle apprivoise ses démons… Alors qu’elle aborde de plus en plus souvent le sujet de l’inceste vécu dans son enfance, Anne Parillaud est désormais à l’affiche d’une pièce qui résonne en elle : en compagnie de Laura Laune, elle revient sur le passé. sur les passages toxiques vécus par des femmes célèbres. L’occasion pour elle de se replonger avec « Paris Match » dans son enfance et ses propres traumatismes…

Anne Parillaud révèle qu’elle souffre du syndrome de Stockholm et se confie sur ses traumatismes d’enfance

Le reste après l’annonce

C’est encore un sujet très difficile pour elle : désormais consciente, après plusieurs décennies de déni, d’avoir été victime d’inceste de la part de son père, Anne Parillaud tente désormais de se relever et d’échapper à ce terrible mécanisme dans lequel elle s’est retrouvée. dans laquelle elle a longtemps été plongée. Un processus très long et douloureux pour l’actrice de 64 ans, qui a découvert en écrivant son histoire qu’elle était atteinte d’un syndrome connu.

« La guérison prend beaucoup de temps à venir : il faut prendre conscience, se déconditionner, puis accepter et enfin vouloir se guérir. Ce sont des étapes distinctes. La première s’est faite par écrit. J’ai découvert, entre autres, que je souffrais du syndrome de Stockholm« , a-t-elle expliqué dans Paris-Match, ce jeudi. Il faut dire que dans son cas, victime des agressions de son père, « aimer son bourreau est logique« , comme elle l’a compris plus tard.

« Dès qu’un de vos parents n’est plus une autorité éducative, crée une confusion dans l’amour qu’il vous porte et perturbe les fondements de votre socle affectif en introduisant toxicité, perversion et sexualité, cela fausse tout le parcours. . Vous pensez que c’est ainsi que se fait l’amour et que c’est ainsi que vous devriez être aimé. Et si, enfant, vous souffrez parce que vous avez des doutes sur la normalité de la situation, vous assumez votre responsabilité et votre culpabilité car il est impossible d’imaginer que les parents puissent être des êtres dérangés.« , explique-t-elle désormais sur son enfance, elle qui l’est encore »incapable« pour se souvenir de l’âge qu’elle avait au moment des attaques, et »prononcer le mot« de l’inceste.

« Les membres de ma famille se sont souvenus de mon père et l’ont condamné. Ils ont essayé de me convaincre mais je ne les ai pas crus. Aujourd’hui, le déni se relâche, mais je ne parviens toujours pas à l’accepter. Petit à petit, j’apprends à nouveau à marcher, à vivre. C’est tout un individu qu’il faut reconstituer« , explique-t-elle avec philosophie.

Les hommes de sa vie, le traumatisme d’Anna Parillaud

Car elle sait aujourd’hui que cette enfance difficile a conditionné sa vie de femme : en relations avec des hommes plusieurs fois plus âgés qu’elle, notamment Olivier Dassault, pour qui elle a quitté sa famille à 16 ans, alors qu’il en avait 27, Alain Delon, qui a quitté Mireille Darc. pour elle alors qu’elle n’avait que 19 ans et lui 44 ans, ou s’est lancé dans des relations toxiques avec Luc Besson, le père de sa fille Juliette (37 ans) ou Mark Allan, le père de ses fils Lou (23 ans) et Théo (21 ans), la comédienne a reproduit des schémas déjà expérimentés.

« C’est votre langue, presque une zone de confort, elle vous est familière. Vous répétez les schémas avec des personnes qui appliqueront les codes que vous connaissiez dans votre enfance. Ce qui explique peut-être mon parcours ponctué de pygmalions pervers« , explique avec recul celle qui ne peut pas encore juger son père comme « un monstre« .

« J’aimais mon père. Il était mon meilleur ami, mon confident, mon guide, même mon premier pygmalion… Il était tout pour moi« , conclut-elle aujourd’hui, consciente du « électrochoc » nécessaire pour lui faire comprendre la réalité. Une réalité qu’elle essaie d’accepter, mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir…

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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