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Anne Hidalgo souhaite que les dix statues des figures féminines de l’ouverture des Jeux olympiques soient installées dans le 18e arrondissement

Lors de cette conférence de presse, la maire de Paris a également déclaré qu’elle souhaitait augmenter la taxe de séjour pour financer l’accessibilité au métro parisien.

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La maire de Paris Anne Hidalgo agite le drapeau olympique aux côtés du président du Comité international olympique (CIO), au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 11 août 2024. (DIMITAR DILKOFF / AFP)

La maire de Paris Anne Hidalgo a indiqué, vendredi 6 septembre, lors d’une conférence de presse à laquelle participait la direction des sports de Radio France, qu’elle souhaitait installer dans le 18e arrondissement les dix statues apparues lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques.

Lors de la cérémonie, un hommage a été rendu à dix grandes figures féminines de l’histoire de France, à travers dix statues sorties des eaux du pont Alexandre-III. Parmi elles, Olympe de Gouges, Alice Milliat, Gisèle Halimi ou encore Simone Veil. La maire socialiste souhaite que ces statues deviennent pérennes et soient placées rue de la Chapelle, dans le nord de la capitale.

Mais trois communes de Loire-Atlantique ont déjà levé la main auprès du comité d’organisation des Jeux pour accueillir les statues. Saint-Nazaire espère notamment obtenir la statue de Simone Veil, au nom du combat des femmes pour disposer librement de leur corps. La Baule et Le Croisic, de leur côté, sont en compétition pour une autre figure, celle de la sportive et Nantaise Alice Milliat, qui est aussi l’organisatrice des premiers Jeux mondiaux féminins en 1922.

Lors de cette conférence de presse, la maire de Paris a également déclaré qu’elle souhaitait augmenter la taxe de séjour pour financer l’accessibilité du métro parisien. Une solution, selon elle, pour éviter d’augmenter les impôts des Parisiens.

Anne Hidalgo assure n’avoir reçu aucun retour de l’Etat « pour l’instant »lors de cette conférence de presse à laquelle participait la direction des Sports de Radio France. La région Ile-de-France, la ville de Paris et l’association APF-France Handicap ont signé jeudi 5 septembre un pacte pour un métro accessible aux personnes à mobilité réduite. Ce projet, estimé entre 15 et 20 milliards d’euros, pourrait durer 20 ans.

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