Anne Hidalgo se baigne dans la Seine, « Le HuffPost » a aussi fait le test
JEUX OLYMPIQUES – « Promesse tenue », sans vouloir offenser « difficile à apprécier ». Quelques jours après la baignade quasi secrète de la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, Anne Hidalgo s’est baignée dans la Seine ce mercredi 17 juillet, sous l’œil de la presse mondiale. journée de rêve » après plusieurs reports dus aux intempéries puis aux élections législatives anticipées, a commenté la maire de Paris, accompagnée pour l’occasion de Tony Estanguet, président du comité d’organisation de Paris 2024, et de Marc Guillaume, préfet de la région Île-de-France.
Pour 2025, les autorités promettent trois sites de baignade à Paris ouverts aux Parisiens. Mais à quoi doivent s’attendre les nageurs des Jeux Olympiques et Paralympiques ? Pour répondre à cette question, Le HuffPost mettre son bonnet de bain et sa Go Pro pour sauter dans l’eau, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en haut de l’article.
Premier constat : pas de (vrai) requin à l’horizon, contrairement aux craintes des fans de Sous la Seine sur Netflix ! Une fausse nageoire est pourtant apparue peu après la nage d’Anne Hidalgo. Deuxième constat : malgré les importants travaux d’amélioration de la qualité de l’eau du fleuve – avec notamment cinq grands ouvrages, dont un bassin de rétention des eaux pluviales et usées près de la gare d’Austerlitz à Paris –, elle reste floue.
Un manque de visibilité sous l’eau auquel sont habitués les nageurs et triathlètes en eau libre. Au total, sept épreuves auront lieu dans la Seine pendant les Jeux : le triathlon, le marathon de natation et le paratriathlon (pour les hommes et les femmes), ainsi que le triathlon relais mixte.
En cas de pollution – si la teneur en E.Coli et en entérocoques dépasse les normes des fédérations sportives concernées –, un plan B consiste à décaler les épreuves de quelques jours, avant un éventuel report sur le site de Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne) pour le marathon de natation.
Troisième chose à savoir : il y a du courant ! S’il est facile de se laisser porter par la rivière, nager à contre-courant n’est pas chose aisée, même avec une expérience de la natation. Il faut dire que le débit de la Seine reste particulièrement élevé pour la saison, autour de 400 m3 par seconde mardi.
Dernier point, mais non des moindres : la baignade est agréable. Avec un peu moins de 20°C dans l’eau par rapport à une température extérieure (enfin) estivale, les vertus rafraîchissantes d’un plongeon en eau vive sont là. Car c’est aussi de cela qu’il s’agit, comme le rappelait Anne Hidalgo ce mercredi. « Les Jeux olympiques ont été le moteur et l’accélérateur, mais nous le faisons parce que nous devons adapter nos villes au changement climatique » avec quelques nouveautés, a souligné le maire.
Mais à l’exception des athlètes olympiques et paralympiques, il faudra attendre encore un an pour cela.
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