Angélique Angarni-Filopon réagit au cyberharcèlement qu’elle subit

Le 14 décembre dernier, la vie d’Angélique Angarni-Filopon a basculé. Ce soir-là, la Martiniquaise de 34 ans a été élue Miss France  2025. Mais depuis, l’hôtesse de l’air n’a de cesse de recevoir des messages haineux, injurieux et racistes sur les réseaux sociaux. 

La vague de cyberharcèlement a pris une telle proportion que la Société Miss France s’est sentie obligée de réagir et a fermement condamné ces propos. «Ces commentaires injurieux n’ont pas leur place dans notre concours, pas plus que dans notre société et seront tous signalés aux autorités compétentes. Le harcèlement et cyber harcèlement sont punis par la loi», est-il écrit dans un post publié sur Instagram et signé Frédéric Gilbert, président de la Société Miss France. 

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Samedi soir, Angélique Angarni-Filopon était l’invitée de «Quelle époque !» sur France 2. Léa Salamé l’a évidemment interrogée sur ces «saloperies». «Je les ai malheureusement lues parce que je veux bloquer, je ne veux plus que ces personnes aient accès à mon compte. Malheureusement, ce que les gens ne réalisent pas c’est que derrière, moi, j’ai une famille et j’ai des neveux qui tombent sur les commentaires. Moi, je me blinde, aux Antilles on dit “Tchè mwen blindé”, ça veut dire “Mon cœur est blindé” mais mes neveux ne le sont peut-être pas forcément, a-t-elle rappelé. Je trouve ça triste de juste prendre autant d’aise et de temps à dire à quelqu’un qu’on ne l’aime pas. Je ne dirai jamais à quelqu’un dans la rue : “Je n’aime pas ton chapeau” parce que je m’en fiche, ce n’est pas mon chapeau», a-t-elle déploré. 

Présent sur le plateau, Jérémy Ferrari a tenu à souligner que ce genre de messages n’est pas réservé qu’aux Miss France. «N’importe quel sujet, n’importe quel débat, n’importe quelle émission, n’importe quelle musique, n’importe quel sketch, n’importe quel film…», a déclaré l’humoriste avant d’être coupé par Christophe Dechavanne : «Les Miss, un point plus quand même». Et Angélique Angarni-Filopon d’acquiescer : «Ouais, les Miss, on prend cher quand même».