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Andrew Tate, militant pour les droits des hommes, de nouveau en détention en Roumanie

Andrew Tate, militant pour les droits des hommes, de nouveau en détention en Roumanie

Andrew Tate et son frère Tristan ont été placés en garde à vue dans le cadre d’une nouvelle enquête, selon son porte-parole. Ils sont cette fois interrogés par l’agence chargée de lutter contre le crime organisé. Mercredi matin, la force judiciaire a indiqué que les procureurs ont « exécuté quatre mandats de perquisition » en lien avec « des délits de constitution de groupe criminel organisé, de trafic de mineurs », de « relations sexuelles avec un mineur » et de « blanchiment d’argent ».

Né aux Etats-Unis, Andrew Tate vit depuis plusieurs années dans une villa près de Bucarest en Roumanie, un pays qu’il dit apprécier pour sa « liberté » et « le fait que la corruption soit accessible à tous ». Le masculiniste britannique Tate attend déjà son procès pour viol et trafic d’êtres humains.

Arrestations répétées

Les deux frères ont confirmé « une perquisition ce matin » à leur domicile « dans le cadre d’une perquisition liée à une nouvelle enquête » concernant « des soupçons de trafic d’êtres humains et de blanchiment d’argent », selon un communiqué du porte-parole.

Banni d’Instagram et TikTok pour des propos misogynes, l’ex-kickboxeur est pourtant suivi par 9,9 millions de personnes sur le réseau social X, un chiffre en constante augmentation. Ils ont été arrêtés fin 2022 et ont passé trois mois en détention à Bucarest avant d’être placés sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le territoire.

Mis en examen en juin 2023, ils sont accusés d’avoir piégé des femmes en simulant des sentiments, avant de les forcer à réaliser des films pornographiques. Andrew Tate doit également répondre de deux viols. Les frères, qui nient toutes les accusations, sont également visés par un mandat d’arrêt européen émis par les autorités britanniques pour des faits similaires.

Ils sont également accusés de fraude fiscale au Royaume-Uni pour des revenus de près de 25 millions d’euros issus d’activités sur internet. La justice roumaine avait indiqué qu’elle était prête à accepter leur extradition, mais seulement après leur procès en Roumanie, qui pourrait prendre des années. Aucune date n’a encore été fixée.

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