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Ancienne Miss étranglée par son mari, son cadavre mutilé

Jeanne Le Borgne
Mis à jour le

Mardi 13 février, un homme de 41 ans a tué sa compagne de 38 ans, Kristina Joksimovic, connue en Suisse pour avoir terminé première dauphine de Miss Suisse en 2008. Début septembre, la justice avait livré des détails particulièrement choquants sur ce crime.

La terreur s’est emparée de la Suisse. Un homme accusé d’avoir tué sa compagne et d’avoir commis de graves mutilations sur son corps en février dernier a demandé une libération conditionnelle. Pour justifier son refus, le Tribunal fédéral de Lausanne a rendu publics des détails particulièrement choquants, comme le soulignent nos confrères de BZ Basel.

Mardi 13 février, Kristina Joksimovic, 38 ans, première dauphine de Miss Suisse 2008, a été retrouvée morte à son domicile de Binningen, dans le canton de Bâle-Campagne. L’enquête s’est rapidement tournée vers son compagnon, qu’elle avait épousé en 2017 et avec qui elle a eu deux filles, mais dont elle était en cours de séparation. Il avait été placé en garde à vue, puis en détention provisoire.

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« Traits sadiques et socioapathiques »

Le tribunal a révélé aujourd’hui que le mari de Kristina Joksimovic avait avoué son crime en mars lors d’une reconstitution. L’homme de 41 ans, qui présente des « indications concrètes de maladie mentale », a expliqué que sa compagne l’avait « attaqué avec un couteau » et qu’il avait retourné l’arme contre elle en état de légitime défense. Cependant, le rapport médico-légal contredit cette prétendue situation de « légitime défense ».

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« Pris de panique », l’homme a expliqué avoir démembré le corps de Kristina Joksimovic dans la buanderie à l’aide d’une scie sauteuse, d’un couteau et d’un sécateur. Le tribunal précise qu’il a ensuite découpé plusieurs parties du corps de la victime « au mixeur plongeant », les réduisant en « purée », qu’il a ensuite dissoute dans « un produit chimique ». « L’ensemble de son comportement du 13 février 2024 démontre la volonté irrésistible du plaignant de recourir à la violence, parfois avec des traits sadiques et sociopathes », a précisé le tribunal.

Dans le même temps, l’enquête a montré que le suspect avait déjà été violent avec au moins une de ses ex-petites amies et qu’il avait déjà frappé et tenté d’étrangler Kristina Joksimovic.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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