Amos exprime sa fierté pour son champion de la Coupe Stanley

Les gens d’Amos se sont réunis mardi soir pour voir l’un des leurs remporter le trophée le plus prestigieux du hockey professionnel. C’est le cas du maire Sébastien D’Astous, qui a assisté à ce moment historique en compagnie de plusieurs citoyens dans un resto-bar local.
» C’était toute une soirée. Nicolas Roy nous a fait vivre des émotions. C’est incroyable »ambiance » qu’il y a à Amos. »
Les Anishinabeg de la communauté autochtone voisine ont même organisé un défilé dans les rues de Pikogan.
C’est mérité, c’est tout à son honneur. C’est la fierté d’Amos, la fierté de la région. C’est sûr qu’on l’accueillera en champion. Je ne sais pas quelle forme ça va prendre, on ne sait pas encore quand la Coupe Stanley viendra à Amos, mais c’est sûr qu’on va faire la fête
a assuré le maire D’Astous dans l’émission matins dorés.
Une fierté régionale
Nicolas Roy, qui a également été champion de la Coupe Calder dans la Ligue américaine en 2019 avec les Checkers de Charlotte, n’est pas que la fierté des Amossois. La communauté régionale du hockey se réjouit également de son succès, tant pour lui que pour l’impact sur les jeunes de l’Abitibi-Témiscamingue qui aspirent également à de grands honneurs.
Des officiels de la structure intégrée de l’Abitibi-Témiscamingue et de l’Académie des Forestiers ont assisté ensemble à la finale mardi soir.
C’est une double fierté pour Alexandre Chénier, qui en plus d’être administrateur de la franchise Abitibi-Témiscamingue, a également été son entraîneur d’habiletés pendant plusieurs années à Amos.
D’habitude, je ne suis pas très partisan. Je suis plus terre à terre quand je regarde des matchs de hockey, mais là hier [mardi], nous étions un peu plus émus, c’est sûr, sachant tout le travail que Nicolas a fait pour en arriver là. Oui, il a été un choix de première ronde au junior majeur, mais il a travaillé fort. Oui, il a réussi partout où il est allé, mais se rendre à la Coupe Stanley est une autre étape. Il n’y a pas beaucoup de joueurs de hockey qui vivent ça
argumente Alexandre Chénier.
Bien sûr, il y a un sentiment de fierté
ajoute Martin Rondeau, qui a entraîné Nicolas Roy lors de ses deux saisons avec les Forestiers Midget AAA d’Amos, de 2011 à 2013.
Chaque joueur de hockey rêve peut-être un jour de soulever la Coupe Stanley. Il a réalisé ce rêve. C’est un homme bon qui a toujours fait des efforts. Le voir jouer, le voir performer à ces niveaux et le voir réaliser ce rêve de remporter le plus gros trophée au hockey, c’était vraiment un moment de fierté pour moi.
fait-il remarquer.
Un gars qui travaille
Tant pour Alexandre Chénier que pour Martin Rondeau, ces succès de Nicolas Roy sont la preuve que la détermination et le travail acharné portent leurs fruits au hockey.
On pouvait déjà voir la détermination de Nicolas dans le midget AAA. Lorsqu’il est venu à l’aréna, même si le hockey est un jeu, Nicolas l’a pris très au sérieux. Quand il est monté sur la glace, c’était pour essayer de s’améliorer. En junior, en Ligue américaine puis en Ligue nationale, il a toujours fait preuve de détermination et il a toujours accepté les rôles qui lui étaient présentés.
précise Martin Rondeau.
C’est vraiment un travail de longue haleine. Nicolas est comme ça : qu’est-ce que je peux améliorer ? Il se demande encore comment il pourrait être meilleur. Il travaille sur tous les petits détails. C’est dans sa personnalité. C’est un compétiteur incroyable. Je pense que c’est de la famille dans son cas, ce sont des concurrents
analyse Alexandre Chénier.
Valeurs à transmettre
Bien avant de remporter la Coupe Stanley, Nicolas Roy était déjà un modèle pour les jeunes hockeyeurs de la région. En plus de les inspirer par son éthique de travail et ses réussites, il est toujours prêt à faire sa part pour les aider.
Il joue bien ce rôle d’ambassadeur, pour continuer à faire grandir les rêves des jeunes de 13, 14 ou 15 ans, parfois même des midgets AAA qui embarquent avec lui durant l’été. Il est joignable. Il raconte des anecdotes, donne des tuyaux aux gars sur la glace, il partage son expérience de joueur de hockey. Et c’est merveilleux !
estime Martin Rondeau.
Nicolas s’en mêle lors de son retour à Amos l’été. Il vient dire bonjour aux jeunes de mes camps, signer des bâtons, discuter avec les jeunes. C’est Nicolas Roy. C’est notre vedette nationale à Amos. Même les petits gars qui viennent de l’extérieur, quand ils rencontrent Nicolas, il est plus vrai que nature. Son impact est bénéfique
précise Alexandre Chénier.
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