NOS SEX-SYMBOLS DES ANNÉES 90 (3/4) – L’ancien jeune acteur principal, aussi ambitieux que taciturne, est le troisième héros de notre série d’été sur ces sex-symbols des années 1990, stars de blockbusters et de tabloïds.
Rarement un acteur aussi célèbre aura aussi peu parlé de lui-même. On dit qu’interviewer Leonardo DiCaprio, c’est se confronter à la machinerie hollywoodienne dans toute sa perfection tortueuse : un discours huilé, lissé, cadré, cadencé à l’extrême. Dans les quelques interviews qu’il donne, les anecdotes, les formules, les confidences sont toujours les mêmes. La moindre allusion à sa vie privée – pourtant passionnante – est repoussée. « Je ne répondrai pas à cette question », rétorque-t-il généralement avec un sourire de circonstance.
La période de sa vie que l’on connaît le mieux reste son enfance. Leonardo DiCaprio a grandi à Hollywood, mais de l’autre côté du miroir : parmi les prostituées et les drogués d’Hollywood Boulevard, entre un sex-shop, un bordel et deux parents hippies qui ont divorcé alors qu’il n’avait qu’un an. À l’époque, son père fréquentait les membres du Velvet Underground, parlait de sexe et de drogue avec son fils, l’emmenait à des défilés…
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