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Amiante dans les trains en France : pourquoi cela pourrait poser problème : Actualités

Amiante dans les trains en France : pourquoi cela pourrait poser problème : Actualités

De nombreux trains en France contiennent encore de l’amiante. S’il n’y a aucun danger pour les passagers, cela pourrait poser un gros problème en ce qui concerne l’ouverture du transport de passagers à la concurrence. BFMTV vous explique pourquoi.

Son utilisation est interdite depuis 1997, mais on continue d’en trouver un peu partout. L’amiante, interdite en raison des maladies graves qu’elle peut provoquer en cas d’exposition prolongée, est encore présente notamment dans de nombreux trains ferroviaires, soulignent nos confrères de BFMTV samedi 16 novembre. Et cela risque d’être problématique pour l’ouverture à la concurrence des trains régionaux. lignes de transport de passagers.

Si ces trains n’ont pas été totalement désamiantés, c’est que l’amiante se retrouve dans l’isolation des compartiments fermés, qui ne sont pas en contact avec le public ou les agents de la SNCF et ne posent donc pas de problème de sécurité. santé publique.

En revanche, là où cela peut bloquer, c’est pour la revente de ces trains, dans le cadre de l’ouverture des lignes régionales à la concurrence. Un règlement européen de 2006, transposé en France, interdit la vente ou le transfert de tout bien contenant de l’amiante dans l’Union européenne, et donc des trains concernés.

Une facture très lourde

Or, désamianter les véhicules coûterait une fortune : pour la région Hauts-de-France par exemple, désamianter les 40 trains contenant de l’amiante coûterait 1 milliard d’euros. Une facture que la collectivité ne peut pas couvrir, sans compter que l’opération est très longue.

Une autre solution consiste à demander au nouvel opérateur sur la ligne d’acheter du nouveau matériel. « Mais cela signifie que les frais d’entrée sont beaucoup plus élevés« , explique le spécialiste du transport ferroviaire Gilles Dansart, favorisant ainsi le maintien du monopole de la SNCF. L’achat de nouveaux trains fait aussi perdre du temps au nouvel opérateur.

publié le 16 novembre à 17h21, Adèle Delaunay, 6Medias

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