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amende pour une star de télévision russe, critique de l’offensive en Ukraine

amende pour une star de télévision russe, critique de l’offensive en Ukraine

Anastassia Ivleeva a récemment été vilipendée par des organisations conservatrices pour avoir organisé une soirée le 20 décembre dans une discothèque de Moscou, sur le thème « Presque nue ». Vladimir Poutine, qui présente la Russie comme le porte-drapeau des valeurs traditionnelles, a dénoncé cette fête, à laquelle participaient de nombreuses célébrités russes dans des tenues légèrement vêtues.

Mmoi Ivleeva a été condamnée à une amende le 29 décembre 2023 pour trouble à l’ordre public ce soir-là. Elle a été poursuivie peu après pour sa publication de 2022 qui aurait « discrédité » l’armée russe. Un tribunal de Moscou lui a infligé jeudi une amende de 50 000 roubles, selon des journalistes de l’AFP présents à l’audience. La présentatrice, représentée par ses avocats, n’était pas présente au tribunal.

 » Catastrophe « 

Mmoi Ivleeva publié le 1euh En mars 2022, cinq jours après le début de l’attaque russe en Ukraine, une publication sur Instagram qualifie l’attaque de « catastrophe ». Le texte était accompagné du célèbre dessin de Pablo Picasso représentant une colombe de la paix. « En Ukraine, des gens meurent, des villes sont détruites, nos soldats, dont beaucoup sont très jeunes, sont tués, une guerre de l’information est en cours dans laquelle nous, simples citoyens, ne pouvons pas discerner la vérité », a-t-il déclaré. écrit-elle notamment.

« Le délai de prescription pour ce type d’infraction est de trois mois (…) on a envie de dire : à quoi servent les articles de loi, s’ils peuvent condamner simplement qui ils veulent »

Les avocats de la star, qui affirmaient notamment que les faits étaient prescrits et le message publié avant même l’adoption de la loi « discréditant l’armée » entrée en vigueur le 4 mars 2022, n’ont pas été entendus. « Le délai de prescription pour ce type d’infraction est de trois mois (…) on a envie de dire : à quoi servent des articles de loi, s’ils peuvent condamner simplement tous ceux qu’ils veulent », a lancé, après l’audience, un de ses avocats, Kaloï Akhilgov, promettant de faire appel.

Un tribunal de Moscou a ordonné en janvier la fermeture temporaire de la discothèque où Mmoi Ivleeva avait organisé la soirée avec des personnalités plus ou moins nues du monde du spectacle.

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