Amazon se targue d’être un créateur d’emplois
Depuis 2010, selon Frédéric Duval, directeur général d’Amazon.fr, Amazon a investi plus de 20 milliards d’euros dans ses activités en France, qui a permis de développer une présence solide avec 35 sites logistiques à travers le pays. Ces investissements ont positionné Amazon comme le plus grand créateur net d’emplois du pays. Selon Frédéric Duval, « nous avons créé des milliers d’emplois chaque année, doublant nos effectifs en cinq ans. »
Et le recrutement continue. Lundi 29 avril 2024, le groupe de Seattle a annoncé son intention de créer 2 000 nouveaux emplois, en CDI. » Depuis dix ans, il n’y a pas eu une seule année sans qu’on n’augmente les effectifs en France », souligne Frédéric Duval. D’ici fin 2024, si les recrutements se déroulent comme prévu, Amazon devrait compter 24 000 salariés en France.
Quels postes sont disponibles chez Amazon, et où en France ?
Les 2 000 nouveaux postes, variés et répartis dans toute la France, notamment en Île-de-France, Hauts-de-France et Grand Est, couvrent plusieurs secteurs d’activité au sein de l’entreprise. « Les postes à pourvoir concernent tous types de profils et tous niveaux de compétences et d’expériences : responsables des opérations logistiques, ingénieurs ou développeurs logiciels expérimentés, responsables des ressources humaines. », explique le directeur général.
Mais Amazon doit surtout composer avec un chiffre d’affaires record, lié à des conditions de travail très difficiles dans ses entrepôts et qui sont régulièrement source de tensions entre syndicats et direction. Selon le rapport de Progexa, une société indépendante, Amazon a rencontré des difficultés pour stabiliser ses effectifs dans ses entrepôts, avec un taux de rotation du personnel de 36 %, ce qui indique un roulement complet du personnel tous les trois ans.
Toujours selon le cabinet, seuls 3 % des salariés quittent l’entreprise « naturellement », soit par départ à la retraite, soit par mutation. A l’inverse, en 2022, 25 % des salariés ayant quitté l’entreprise ont été licenciés, et 31 % après la fin de la période d’essai.
