Alstom reçoit une nouvelle commande pour ses RER du futur
Ile-de-France Mobilités (IDFM) a investi dans le prolongement de la ligne E. L’entreprise publique a notifié, ce mercredi, la commande de 35 rames RER (NG) nouvelle génération auprès d’Alstom, son constructeur.
Cette commande, d’un montant de 650 millions d’euros hors taxes, est une levée d’options issues d’un méga contrat-cadre conclu en janvier 2017 avec la SNCF. Il « vise à anticiper et assurer l’offre pour le prolongement de la ligne jusqu’à Mantes-la-Jolie fin 2026 », indique IDFM dans un communiqué.
Le RER D en attente
131 rames « nouvelle génération » (NG) avaient déjà été commandées sur un total de 250 prévues. Certains circulent sur la ligne E depuis novembre 2023. D’autres « seront commandés prochainement pour compléter le parc de la ligne D et assurer les renforts prévus à l’est et à l’ouest de la ligne E », précise IDF Mobilités. .
Le nouveau train est particulièrement attendu sur le RER D, l’une des deux « lignes malades » de la région parisienne avec le RER B. Les retards et annulations y sont plus fréquents qu’ailleurs. Le premier RER NG doit y être livré fin 2024.
La régie régionale des transports a demandé à son prestataire SNCF Voyageurs et au constructeur Alstom de « planifier dès maintenant » la livraison de ces trains, et de « respecter les calendriers de livraison et de mise en service », alors que les premiers RER NG ont été livrés avec deux ans de retard.
Consommation d’énergie réduite
Ce nouveau train, destiné à améliorer la ponctualité et le confort des voyageurs, doit remplacer tous les RER en circulation sur les lignes D et E d’ici 2028. Ces rames du futur sont spécifiquement conçues pour les zones denses qui caractérisent le trafic en Île-de-France.
Sa capacité d’accélération et de freinage est ainsi mieux adaptée aux transports collectifs. Ses portes plus larges devraient améliorer la ponctualité en facilitant la montée et la descente lors des arrêts dans les zones denses. Chaque train pourra transporter jusqu’à 1 860 passagers, pour une consommation énergétique réduite de 25 % par rapport aux générations de trains précédentes.