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alourdi par les factures d’énergie, un patron appelle à l’aide

alourdi par les factures d’énergie, un patron appelle à l’aide

Un chef d’entreprise breton a lancé un appel à l’aide sur les réseaux sociaux. Son entreprise est confrontée à d’importantes factures d’électricité qu’elle ne peut pas payer.

Un SOS d’un patron breton. Après avoir vu ses factures d’électricité monter en flèche, et craignant de ne pas pouvoir les payer, un chef d’entreprise a lancé un appel à l’aide sur TikTok. « Ma petite boîte est sur le point d’éclater », prévient Romain Le Goaster, patron d’Oh ! Mon journal de bord, dans une courte vidéo publiée sur le réseau social chinois. A la tête d’une petite entreprise d’une dizaine de salariés dans le Morbihan, spécialisée dans la fabrication de grumes compactées, le dirigeant craint de la voir disparaître sous le poids des factures énergétiques.

« EDF menace de couper l’alimentation électrique de mon usine », déplore Romain Le Goaster, qui a témoigné vendredi matin sur BFMTV.

Selon le chef d’entreprise, sa facture d’électricité a augmenté « d’un coup » de 4 000 à 40 000 euros par mois au premier semestre 2023. « J’ai réussi à négocier (pour descendre) à 15 000 euros » pour les mois suivants, mais « le retard » dès le premier semestre (…), je dois le nettoyer » aujourd’hui.

Toutefois, assure le patron breton, il n’a pas « l’ombre du premier centime » pour « affronter cette montagne », déplorant de ne pas être parvenu à s’entendre avec EDF sur un échéancier de paiement acceptable, EDF réclamant la somme d’ici la fin de l’année. . « L’entreprise court un très grave danger », dit-il.

« Je n’ai pas de plan B »

Son entreprise a demandé son placement en redressement judiciaire. « Je ne sais pas si vous imaginez ce que cela signifie en termes d’image pour l’entreprise de se retrouver (dans cette situation) car EDF, du coup, a été une pure folie en multipliant ses tarifs par dix », a regretté Romain Le Goaster.

« Moi, mon entreprise, c’est toute ma vie, je n’ai pas de plan B », a-t-il poursuivi, et « si jamais mon entreprise fait faillite, je n’ai même pas de chômage ».

Par ailleurs, l’entreprise compte également dix salariés, soit « dix familles », sans compter les partenaires et les fournisseurs, ajoute-t-il.

L’entrepreneur a ouvert une collecte sur la plateforme Leetchi pour récolter des fonds, et s’est également tourné vers le gouvernement pour l’alerter sur sa situation. « Mon dossier est monté assez haut, depuis que le cabinet de la ministre Olivia Grégoire s’en inquiétait », mais « il n’y a aucune raison qu’il y ait des privilèges » par rapport aux autres entreprises, explique-t-il. D’autant que le ministère est assez impuissant sur le sujet, car « cette facture repose sur un contrat » ​​et le ministre « ne va pas effacer une dette », souligne Romain Le Goaster.

Jérémie Bruno Journaliste BFMTV

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