Santé

Alimentation : plus le Nutri-Score est élevé, plus le risque de maladies cardiovasculaires est élevé

Une étude scientifique menée dans sept pays européens, publiée ce mercredi 11 septembre, confirme l’intérêt de l’échelle pour mesurer la qualité nutritionnelle des aliments, de A, le plus vertueux, à E.

« Les personnes qui développent une maladie cardiovasculaire consomment, en moyenne, davantage d’aliments classés plus bas sur l’échelle Nutri-Score. » C’est-à-dire ceux qui affichent la lettre la plus éloignée du « A » de l’excellence. C’est la conclusion d’une étude scientifique, publiée ce mercredi 11 septembre dans la revue Lancet Regional Health-Europe.

Basée sur le suivi de 345 533 participants de la cohorte européenne Epic, qui comprend sept pays, elle a été menée par des chercheurs de l’équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (Cress-Eren), une équipe conjointe de l’Inserm, de l’Inrae, du Cnam, de l’Université Sorbonne Paris Nord et de l’Université Paris Cité, en collaboration avec des chercheurs du Centre international de recherche sur le cancer (OMS-Circ), précise un communiqué des auteurs.

La cohorte a été suivie de 1992 à 2010. Durant cet intervalle de temps, « 16 214 participants ont développé une maladie cardiovasculaire, dont 6 565 infarctus du myocarde et 6 245 accidents vasculaires cérébraux », précise l’étude, mise à jour avec « la nouvelle version de l’algorithme sous-jacent au Nutri-Score »en 2024.

« Ces résultats confirment la pertinence du Nutri-Score »

De A, pour les produits les plus vertueux, à E, le Nutri-Score, adopté en France en 2017, propose une grille de lecture simple de la qualité nutritionnelle des aliments.

« Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de décès en Europe occidentale », ils représentent « Un tiers des décès en 2019 »rappellent les scientifiques, qui précisent que « L’alimentation est responsable d’environ 30 % des décès dus aux maladies cardiovasculaires. »

Pour Mélanie Deschasaux-Tanguy, chargée de recherche Inserm, « Ces résultats, combinés à l’ensemble des données disponibles concernant le Nutri-Score et l’algorithme qui le sous-tend, confirment la pertinence du Nutri-Score comme outil de santé publique pour guider les consommateurs dans leurs choix alimentaires en vue de prévenir les maladies chroniques. »

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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