ANP MAG/ANP via AFP
DÉCRYPTION – Si elle n’a pas procédé à de grandes réformes et si elle n’a pas fermé les ports italiens comme l’a fait Matteo Salvini, le Premier ministre a multiplié les décrets pour restreindre l’accueil des migrants.
À Rome
Depuis son arrivée au pouvoir en octobre 2022, Giorgia Meloni multiplie les initiatives à Bruxelles et en Italie pour lutter contre l’immigration clandestine, au moment où les flux d’arrivées sur les côtes italiennes augmentent fortement. Dix-sept mois plus tard, les entrées ont été réduites de moitié et les arrivées de mineurs non accompagnés ont été divisées par dix. Résultat de sa politique ou coïncidence, l’immigration n’est en tout cas plus aujourd’hui un sujet dominant dans la politique italienne.
En Europe d’abord, elle a contribué à convertir l’Union à la fermeture de ses frontières extérieures en signant des accords avec les pays de transit – Libye, Tunisie et Egypte -, accords qui conditionnent les aides financières à un strict contrôle des départs. « Des accords par lesquels l’État rémunère ces pays stars, non pas pour sauver des vies, mais pour les ramener par tous les moyens, y compris la violence, dans des camps de détention avec la bénédiction de l’Europe, qui ferme LE…
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