Alimentation : comment expliquer la chute brutale des prix dans les rayons des supermarchés ?

Dans de nombreux secteurs, une guerre des prix a été déclarée.

Les détaillants n’ont d’autre choix que de faire revenir leurs clients après deux années d’inflation.

C’est particulièrement le cas dans le secteur alimentaire, où de nombreux produits affichent une baisse de prix sensible et appréciée par les clients.

Un élan de générosité de la part de la grande distribution ? Pas vraiment. Après deux années d’inflation, durant lesquelles les Français ont moins rempli leur caddie, il faut les inciter à revenir dans les rayons. Prix barrés, pancartes omniprésentes… entre les grandes enseignes, c’est la guerre des prix qui est déclarée. « Nous faisons des baisses de prix, nous ne le faisons pas de manière confidentielle, nous le faisons pour que cela soit le plus visible possible », explique dans le reportage en tête de cet article, Stefen Bompais, directeur de la communication clients, interne et diversité au sein du groupe Carrefour. « Ce qui fait la différence d’une marque à l’autre, c’est la politique tarifaire choisie », il continue.

Dans ce magasin où l’opération séduction est assumée, les yaourts coûtent par exemple 30 centimes de moins qu’il y a trois mois. Une baisse constatée et appréciée par Jean-Marc, qui scrute les prix de chaque produit lorsqu’il fait ses courses. « Les viennoiseries et la charcuterie coûtent entre sept et huit euros », il évalue.

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Ces stratégies pour attirer les clients s’appliquent aussi au secteur de la restauration rapide. Les enseignes se sont alignées sur un menu complet autour de cinq euros et la formule fonctionne.

Cette tendance à jouer sur les prix devrait perdurer. « Il y a encore des indicateurs qui laissent penser qu’il y aura des baisses assez durables, ce sera le défi majeur de la rentrée », Elisabeth Cony, experte de la grande distribution, analyse : « Il s’agit d’un rendez-vous incontournable pour tous les ménages que la grande distribution ne compte pas manquer. »