PORTRAIT- Une biographie rend hommage à cette Française au caractère bien trempé qui s’est battue, dans les années 1920, pour ouvrir les JO aux femmes.
Le 11 février, une nouvelle salle de sport a été inaugurée en grande pompe porte de la Chapelle, en présence de la maire de Paris et de la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera. L’enceinte de 7.800 places, qui accueillera le badminton, la gymnastique rythmique mais aussi le para-badminton et le para-haltérophilie aux Jeux olympiques et paralympiques, a été baptisée Adidas Arena pour les cinq prochaines années.
Un choix validé par le Conseil de Paris après des mois de débats et des élus parisiens défendant bec et ongles le nom d’Alice Milliat. La marque allemande, qui va débourser près de 2,8 millions d’euros par an pour ce contrat de naming, véritable bouffée d’oxygène pour les finances de la ville, a été privilégiée en mémoire de cette Française dont le nom et l’œuvre, longtemps oubliés, ont refait surface avec l’organisation du Jeux olympiques à Paris.
« Aujourd’hui, plus aucune terre ne doit échapper au sceau d’une marque », a regretté Nicolas Bonnet-Oulaldj (PCF)…
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