Grâce à l’incroyable précocité de Félix Lebrun, c’est son grand frère Alexis qui a récolté son prize money au tout début de sa carrière.
Les Jeux Olympiques ont rapporté beaucoup d’argent aux frères Lebrun. Depuis les Jeux de Paris, Alexis et Félix Lebrun sont entrés dans une nouvelle dimension de par leur popularité. Sur le plan financier, outre les contrats de partenariat qui découleront de leur nouveau statut, cette quinzaine olympique aura aussi été lucrative puisque l’aîné a touché une prime de 20 000 euros pour sa médaille de bronze et le plus jeune 40 000 euros pour ses deux charmes.
Et cette fois, Félix Lebrun a pu voir l’argent arriver sur son compte, ce qui n’a pas toujours été le cas comme le racontaient les frères dans le podcast Légende. La faute au trop jeune âge du Montpelliérain à son arrivée dans le monde professionnel.
« Pendant un an, il a pris tout mon prix parce que je n’avais pas de compte, dit Félix Lebrun. Il m’a dit : ‘Je t’achèterai un restaurant, je t’achèterai quelque chose, mais ça n’a jamais…’ »
« Le vainqueur d’un Grand Chelem, c’est 100 000 euros »
« Il n’avait pas encore de compte à cause de son âge, dit Alexis Lebrun. Et il a commencé à sortir, à gagner de l’argent dans les compétitions. C’était le premier prix en argent qu’il gagnait et donc, comme il n’avait pas de compte, il devait en rendre compte au WTC qui organisait les compétitions et donc, on s’est dit ‘on va donner le mien’. C’était parfait. »
Et Alexis Lebrun évoque les sommes gagnées sur le circuit.
« Le vainqueur d’un Grand Chelem c’est 100 000 euros et puis dans les petites compétitions, c’est juste 1 000 euros », » expliqua le plus jeune. « Filles, garçons compris, il y a une cinquantaine de joueurs qui vivent du ping-pong. C’est beaucoup de clubs qui maintiennent les joueurs en vie avec le Championnat de France »a précisé Alexis Lebrun, licencié à l’accord Nîmes-Montpellier.
