De
À
Situation
L’épisode intense des Cévennes se poursuit toute la soirée avec également des orages dans les Alpes-Maritimes. Dans ce contexte, la situation reste critique sur le front des inondations. Malgré une tendance au recul partiel observée ce soir, les vagues de crues se propagent à travers les bassins versants. D’autres crues soudaines pourraient encore survenir jusqu’au milieu de la nuit.
Une tendance générale à l’amélioration s’installe entre minuit et 2 heures du matin et se confirme ensuite. Les inondations continueront malgré tout, mais les précipitations s’atténueront.
Des pluies modérées régulières touchent le bassin parisien. En tombant sur des sols saturés, des réactions hydrologiques faibles à modérées peuvent se produire (ruissellement), hors de proportion avec la dépression de Kirk. Ici aussi, l’affaiblissement des précipitations se fait sentir vers minuit.
Observation
Ce jeudi
Mi-jeudi soirles fortes pluies se sont poursuivies des Cévennes jusqu’en Auvergne. L’activité orageuse s’est encore renforcée en Provence Côte d’Azur. En revanche, entre le Velay et la vallée du Gier, la tendance à l’amélioration se confirme malgré quelques averses résiduelles.
Du mardi 19h au jeudi 19h, il est tombé
800 mm au total sur la croix de Bauzon (Ardèche)
663 mm à Mayres (07)
547 mm à Villefort (07).
80 à 100 mm dans les Alpes-Maritimes (jusqu’à 250 mm à Caussols)
50 à 80 mm en Limousin (surtout Corrèze)
40 à 50 mm aux confins de l’Eure-et-Loir et du sud des Yvelines
20 à 35 minutes sur Paris et sa couronne
Évolution
Cette nuit
L’épisode cévenol se termine. Toutefois, les inondations continuent de s’étendre à tous les bassins versants. Pour les Alpes-Maritimes et le Var, le risque de forts orages persiste jusqu’au matin. Les glissements de terrain et les glissements de terrain peuvent compliquer les conditions de déplacement. Vous devez être très prudent dans ces domaines.
Dans le même temps, des pluies modérées à temporairement assez fortes tombent sur l’Ile-de-France. Ces pluies durent assez longtemps, mais ne sont pas orageuses. Cet épisode n’a aucune comparaison avec la dépression de Kirk de la semaine dernière.
Dans ce contexte, il est fortement recommandé de ne circuler que vendredi matin, et de respecter les consignes élémentaires de sécurité : ne pas emprunter les routes inondées et encore moins les passages à gué déjà submergés. Évitez de circuler sur le réseau secondaire de montagne en raison des risques de glissements de terrain et de ruissellement. SI vous habitez à proximité de rivières à risque et en crue, envisagez des solutions d’évacuation pour la nuit.
Réactions hydrologiques prévisibles
Cet épisode commence par des crues soudaines de petits ruisseaux de montagne (« crues éclair »). Ces pointes de crues peuvent durer quelques heures. Puis, les rivières les plus longues entament une montée rapide et notable (les Gardons des Cévennes, l’Hérault, l’Ardèche, les torrents de PACA comme le Var), les affluents du Tarn, de l’Aveyron et du Lot. Ensuite, en fonction du volume d’eau tombant sur le Massif Central, la montée de la Loire et de l’Allier en amont est rapide.
Il faut également surveiller les gaves des Pyrénées ainsi que les rivières du Pays basque (Nive, Nivelle, Adour), dont le débit vers la mer est ralenti par les marées hautes (coefficients 112 vendredi). Ces marées hautes peuvent également gêner l’arrivée des hautes eaux de la Garonne et de la Dordogne dans l’estuaire de la Gironde vendredi. Le Rhône réagit assez nettement, notamment au sud d’Avignon.