Miguel Medina / AFP
Albert Corrieri, ici à la sortie de la cour de Marseille, le 25 février 2025.
Justice – Il avait été envoyé en Allemagne à 20 ans dans le cadre du Service du travail obligatoire (STO) pendant la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui âgé de 102 ans, Albert Corriei traduit l’État français vers la justice pour obtenir une compensation pour ses deux années de travail forcé et avoir les droits de « Victimes oubliées » du sto.
« C’est un essai pour l’histoire et pour la mémoire, alors que je peux encore témoigner de ce que j’ai subi »a déclaré ce mardi 25 février à la presse, celui qui était le doyen des porteurs de la flamme olympique en mai à Marseille (Voir la vidéo ci-dessous), avant d’entrer dans la salle d’audience de la cour administrative.
Employé en tant que plombier dans un restaurant dans le vieux port de Marseille, le jeune Albert Corrieri a été emmené, le 13 mars 1943, dans le cadre du Sto, institué par le gouvernement de Vichy pour répondre aux exigences de travail allemandes.
«J’ai pris le train, destination inconnue. Nous sommes partis pour la ville de Ludwigshafen »Dans l’ouest de l’Allemagne, se souvient de l’alerte du centenaire, sa sace-siège à la main.
Interné dans un camp, il charge les wagons de charbon pour soutenir l’effort de guerre allemande. Il sera blessé dans le bras pendant le bombardement allié. « J’ai subi plus d’une centaine de bombardements, j’ai vu un camarade mourir à côté de moi, je rêve toujours »dit-il.
« Nous sommes des victimes oubliées »dit le vieil homme, qui réclame 43 200 euros (10 euros par heure) pour sa rémunération pour la période de travail forcée accomplie à Ludwigshafen du 13 mars 1943 au 15 avril 1945.
Tout en reconnaissant un « Exil forcé organisé par l’État français »Le rapporteur public a rappelé que la loi française n’accorde pas le statut de « Expulsé » aux Français « Requis pour travailler dans le pays ennemi »reconnu comme « Les victimes de la guerre civile ayant le droit de pension et de prestations, ainsi qu’une compensation forfaitaire ». Elle a donc recommandé le rejet de la demande en raison de la prescription.
Dans son argument, moi Michel Pautot a rappelé que son client avait été « Expulsé par la volonté du régime de Vichy et réduit à l’esclavage ». « Cependant, il a insisté, selon toutes les lois et conventions, le National and International, la déportation et l’esclavage sont des crimes contre l’humanité et sont donc imprescrites par nature. » « Il ne peut y avoir de discrimination dans les crimes contre l’humanité »Il a lancé.
L’affaire a été délibérée le 18 mars. Le 5 février, le tribunal administratif Nice avait rejeté une demande similaire déposée par un autre ancien Sto, Erpilio Trovati, 101, également défendu par moi Pautot. Une décision contre laquelle l’avocat a fait appel.
Au total, entre 600 000 et 700 000 Français sont partis pour l’Allemagne dans le cadre de la STO. Si certains l’ont fait volontairement – souvent trompé par la propagande de Vichy -, la grande majorité a été prise contre leur volonté.
« Il n’y en a que quatre ou cinq en France » il n’y en a que quatre ou cinqm’a rappelé Pautot, qui « Application de la République française de » Solder « L’évaluation commémorative de cette période triste et tragique »dire que « Vichy est un passé qui ne passe pas »
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