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Alaphilippe a désobéi à son patron !

Vainqueur de la 12e étape, jeudi, sur les routes du Tour d’Italie, Julian Alaphilippe a couru à l’instinct, s’opposant à son directeur sportif qui lui a demandé de se relever.

Cette fois, Julian Alaphilippe est allé jusqu’au bout. Incapable de rivaliser avec les meilleurs dans la première étape puis battu au sprint par Pelayo Sanchez, le Français a été récompensé de ses efforts jeudi lors de la 12e.e étape du Tour d’Italie. Au terme d’un incroyable raid de 126 kilomètres, avec l’Italien Mirco Maestri pour seul compagnon d’échappée, le leader du Quick-Step a enfin levé les bras, un an après sa dernière victoire, sur le Critérium du Dauphiné.

Le Français a pu en profiter d’autant plus qu’il a rejoint un cercle très fermé, celui des coureurs vainqueurs des trois Grands Tours. Il n’est ainsi que le dixième cavalier français à réaliser une telle performance après Jean Stablinski, Jacques Anquetil, Bernard Hinault, Laurent Fignon, Jean-François Bernard, Charly Mottet, Thierry Marie, Laurent Jalabert et Thibault Pinot. Une performance historique qui n’aurait pu être possible sans une pointe de folie.

Le bonheur d’Alaphilippe

Car en finale, alors que l’écart avec le peloton était tombé à une trentaine de secondes, Julian Alaphilippe a ignoré les consignes de son équipe, son directeur sportif, Davide Bramati, lui demandant de se lever pour aider Mauri Vansevanant. « J’ai dit non, je me sentais bien et c’était toujours mieux d’avoir trente secondes d’avance plutôt que de courir derrière. » a-t-il expliqué dans des propos rapportés par L’équipe.

Julian Alaphilippe était bien inspiré et son directeur sportif ne pouvait que s’enthousiasmer pour son coureur. « Il a couru comme il sait le faire. C’est vraiment une victoire incroyable. dit-il, vraiment étonné. Car lorsqu’il s’élançait seul en finale, il lui restait encore une dizaine de kilomètres à parcourir avec les pentes à 20% du Monte Giove au programme. « Il a fallu y aller fort jusqu’au bout, car j’ai entendu dire que Narvaez revenait derrière »a confié le héros du jour.

« Cette victoire signifie beaucoup car on ne peut pas gagner le Giro sans rien faire. C’est un long chemin pour revenir au plus haut niveau”pourrait-il ajouter, simplement heureux.

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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