En 1981, l’interprète de Foule sentimentale, marié et père de deux enfants, a vécu une histoire d’amour tumultueuse avec l’actrice. Dans son autobiographie, La vie est théâtre et souvenirslibéré le 11 avril, il revient sur cette période de grande joie et douleur.
Ils ont eu une relation passionnée au début des années 1980. Lui, Alain Souchon, interprète de Foule sentimentale, était déjà un chanteur à succès. Elle, Isabelle Adjani, âgée de tout juste 26 ans, débutait sa carrière au cinéma. Dans son autobiographie La vie est théâtre et souvenirssorti en librairie le 11 avril, le grand ami de Laurent Voulzy se souvient de sa rencontre bouleversante avec l’actrice, en 1981 plus précisément, sur le tournage du film Tout le feu, toutes les flammes de Jean-Paul Rappeneau.
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« Un moment de tempête », écrit-il dans ses pages. À l’époque, il avait 37 ans et était marié à Françoise depuis près de onze ans. Ensemble, ils ont deux fils, Pierre (52 ans aujourd’hui) et Charles (46 ans). Mais la parenthèse de ces mois de tournage et la passion qu’il éprouve avec Adjani l’emportent, du moins en coulisses et pour un temps. « Dans cette histoire, les trois personnes ont souffert », dit-il. Même si le coup de foudre est réciproque, Alain Souchon hésite à quitter sa femme. « Nous ne voulions pas l’admettre (qu’on s’aimait bien, NDLR). Au début, nous étions dans une relation de séduction et de frustration. Mais nous étions très amoureux l’un de l’autre.
Orageux et tourmenté
Leur histoire d’amour s’est poursuivie jusqu’en 1984. Tous deux se sont retrouvés à l’écran dans un autre film, Été meurtrier, de Jean Becker, qui vaut à Adjani le César de la meilleure actrice. Mais l’interprète de Camille Claudel a la réputation d’être une artiste et une femme tempétueuse, insoumise, tourmentée. Des traits de caractère qui plaisent autant qu’ils le rebutent au chanteur. « Elle n’était pas encore la grande star qu’elle est devenue, elle construisait sa carrière. J’ai aimé son côté tourmenté. Elle était très, très belle et très, très compliquée », souligne-t-il.
Face à cette passion survoltée, Alain Souchon a finalement choisi son épouse, Françoise, avec laquelle il est toujours marié depuis près de 53 ans. Adjani n’étant aujourd’hui qu’un doux et lointain souvenir. «Ça s’est terminé parce que voyant que j’étais avec ma femme, elle m’a envoyé chier. J’étais très malheureux, mais c’était très bien ainsi », conclut-il aujourd’hui.