Alain Soral arrêté et interrogé par la police suisse après une plainte pour antisémitisme
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Alain Soral arrêté et interrogé par la police suisse après une plainte pour antisémitisme

Alain Soral arrêté et interrogé par la police suisse après une plainte pour antisémitisme

Le procureur du canton « confirme avoir ouvert une procédure pénale » suite à une dénonciation de la Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation (Cicad) « pour antisémitisme visant M. Soral ».

L’essayiste franco-suisse d’extrême droite Alain Soral a été arrêté et interrogé mercredi par la police suisse, après une plainte pour antisémitisme, a indiqué jeudi le parquet du canton de Vaud (Ouest).

Le procureur du canton -Alain Soral réside à Lausanne dans le canton de Vaud depuis 2019- «confirme avoir ouvert une procédure pénale» suite à une dénonciation de la Coordination Intercommunautaire contre l’Antisémitisme et la Diffamation (Cicad) « pour antisémitisme visant M. Soral ». Selon le paquet vaudois, les autorités françaises ont demandé une délégation du parquet «relatif aux propos tenus par l’intéressé».

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La Cicad a déposé une plainte pénale, qui l’a exclue de la procédure, le 8 mars dernier. Mercredi matin, les policiers sont allés interpeller Alain Soral – de son vrai nom Alain Bonnet – à son domicile qui a été perquisitionné, indique encore le procureur de la République. M. Soral a ensuite été interrogé par la police en tant qu’accusé et libéré.

Alain Soral «C’est un militant qui professe son antisémitisme – il l’a fait en France et il le fait en Suisse, avec la même verve», a dénoncé Johanne Gurfinkiel, la secrétaire générale de la Cicad auprès de l’AFP. L’essayiste « estime qu’il est souvent au-dessus des lois »a souligné M. Gurfinkiel, qui a rappelé que la Cicad avait déjà réussi à faire condamner le polémiste Dieudonné M’Bala M’Bala en Suisse pour discrimination raciale, diffamation et injure.

Le 18 avril, M. Soral a été reconnu coupable de propos homophobes envers un journaliste et devra purger une peine de prison, a décidé la plus haute instance judiciaire de Suisse. Le Tribunal fédéral a confirmé la condamnation prononcée en deuxième instance en octobre de l’année dernière. La peine de prison a toutefois été réduite de 60 à 40 jours pour des raisons de procédure. Le Tribunal fédéral a estimé qu’il n’était pas « sans doute que le message du requérant (Alain Soral, NDLR) tendait à susciter et attiser un sentiment de haine en raison de l’orientation sexuelle ».

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