Le 18 août, Alain Delon est décédé à l’âge de 88 ans dans sa propriété de Douchy, entouré de ses enfants Alain-Fabien, Anouchka et Anthony. « Alain Fabien,
Anouchka, Antoineainsi que (son chien) Loubo, ont l’immense tristesse de vous annoncer le départ de leur père. Il est décédé paisiblement dans sa maison de Douchy, entouré de ses trois enfants et de sa famille. (…) Sa famille vous demande de bien vouloir respecter leur vie privéedans ce moment de deuil extrêmement douloureux », peut-on lire dans le communiqué envoyé par l’Agence France Presse.
Alain Delon, premier invité du Jeu de la vérité avec Patrick Sabatier
Depuis cette triste nouvelle, l’acteur a laissé un grand vide autour de lui. Ce samedi 12 octobre, dans l’émission Nous faisons à nouveau la télévisionton RTL, Patrick Sabatier Je me souviens du jour où Alain Delon était le premier invité du Jeu de vérité. Une invitation qu’il accepte en mai 1984. Mais sans nouvelles de lui depuis plusieurs mois, l’animateur décide de le rappeler en novembre, à l’occasion de son anniversaire.
« Je commence à me dire que peut-être qu’il ne viendra pas. » il s’inquiète à ce moment-là. «Je l’appelle et je lui souhaite un joyeux anniversaire. Il s’est adressé à moi de manière informelle, je lui ai parlé de manière informelle. Je lui ai demandé : « Est-ce qu’on est toujours d’accord pour le mois de janvier ? » Et là, Alain Delon, c’est Alain Delon, il me dit : « Quand Alain Delon dira oui, Alain Delon viendra »« dit-il en riant.
Patrick Sabatier : « il a eu tellement d’impact sur moi dans ma vie »
« Je l’aime tellement »il se glisse entre deux rires, avant d’ajouter : « mais c’est vrai, j’ai tellement d’affectionil a eu un tel impact sur moi dans ma vie. » Le 10 janvier, veille de la diffusion,
Patrick Sabatier se rend à l’aéroport de Roissy pour récupérer Alain Delon, « qui est revenu de l’étranger » et passe la soirée avec lui. « Le 11 janvier, il était à l’antenne de TF1″précise-t-il.
Juste avant le début de l’émission, le journaliste de 72 ans se souvient avoir été seul avec lui, dans les coulisses, à attendre. « Tout d’un coup, il m’attrape par le cou, il se rapproche de moi, je suis à deux millimètres de son front et il me dit : « nous allons réussir, nous ne pouvons pas échouer ».
J’entends le générique et ils me disent : 10 secondes. Et là, au contraire, ça ne m’a pas donné le trac, je me suis dit : ‘nous réussirons’. Je savais que nous étions deux, qu’il allait m’aider… Et il m’a aidé. Il m’a aidé toute ma viejusqu’à la fin nous sommes restés extrêmement proches, conclut-il.