Divertissement

Alain Chamfort atteint d’un cancer : l’annonce forte du chanteur

« J’ai l’impression d’avoir conclu sur ce prochain album un point de vue sur les thèmes que nous avons développés, (…) une forme d’évaluation sur différentes choses. (…) J’ai atteint un âge où mon point de vue est constitué !expliqué Alain Chamfort au journaliste Steven Bellery sur RTL en janvier dernier. Le chanteur a annoncé en ces termes sa retraite.

L’interprète de Manureva a déclaré qu’il ne trouvait plus sa place dans une époque dominée par le streaming. « Les gens n’écoutent plus forcément 12 chansons d’affilée, ils n’ont plus forcément le temps, il a continué.

Alain Chamfort sort du silence

Cette décision difficile n’a pas non plus été dictée par la maladie. « je suis complètement guériCela vient du passé »est ravi de l’annoncer Alain Chamfort dans une interview accordée à Télé-Loisirs. Cela faisait plusieurs années que le chanteur se battait en toute discrétion cancer des os. « Je n’en ai pas parlé parce que Je ne voulais pas attirer la sympathie. Lorsque j’ai été diagnostiqué, on a beaucoup entendu parler du diagnostic de Johnny Hallyday. il se justifie aujourd’hui.

En 2016, Alain Chamfort contracte une première maladie osseuse. « J’ai suivi un traitement et j’ai été pris en charge à temps par de bons spécialistes. Heureusement, tout est revenu à la normale. La guérison a été rapide pour moi et aujourd’hui, je vais très bien »confie-t-il à Médisite trois ans plus tard lors de sa participation à un gala organisé par l’association Vaincre le Cancer.

Ce souvenir douloureux d’Alain Chamfort

Alain Chamfort face à la maladie très tôt dans l’enfance. Ses parents l’ont envoyé dans un centre de santé à Hendaye pour traiter les problèmes respiratoires. Il n’était alors que « trois ans et demi, quatre ans. » « Ma sœur aînée était censée veiller sur moi, mais nous avons été séparés dès notre arrivée. A l’époque, on ne mélangeait pas filles et garçons. En une seule fois, je me retrouve sans mes parents, sans ma sœur, sans repères parmi les infirmières ou les diplomates ou les enseignants, des enfants malades, parfois paralysés. Un changement horrible », a-t-il rappelé dans une interview récemment publiée par La Tribune dimanche.

Ce douloureux souvenir d’enfance a profondément marqué le musicien. « Je me sentais perdu, abandonné. Je n’avais même pas ma sœur à côté de moi, puisqu’elle logeait dans un autre dortoir. Tout cela parmi les infirmières, les enfants malades »il a précisé dans La Libre Belgique. C’était très inhabituel et très déstabilisant À mon avis. J’ai mis en place quelque chose d’intériorité qui, par la suite, a trouvé sa véritable place dans la musique ».

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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