Après la fuite de plusieurs enseignes (dont Zara) du centre-ville de Grenoble vers le nouveau centre commercial Neyrpic en Martinique, Alain Carignon a demandé à la Ville et à la Métropole de mettre en place un « plan d’urgence en matière d’accessibilité, de déplacements, de sécurité et de propreté qui permet une nouvelle fois au cœur de ville de Grenoble d’être attractif. » Les accusant d’être « les vrais responsables de ce massacre commercial que nous vivons ».
« Neyrpic s’avère être ce que nous avions prédit : un désastre pour le commerce du centre-ville de Grenoble. J’accuse Christophe Ferrari et les élus communistes et socialistes qui ont voté pour lui ; J’accuse Éric Piolle et les élus LFI et écologistes qui ont refusé de l’empêcher et qui l’ont permis. Le centre-ville avait besoin de ses locomotives pour que le commerce local puisse vivre et perdurer. Et maintenant, ce sont ceux qui nous parlent sans cesse de sobriété qui auront créé cet immense centre commercial après avoir voté ensemble l’extension de la Grand’Place », précise l’édile d’opposition.
Alain Carignon demande également au maire de Grenoble de reconsidérer le doublement de la taxe sur les commerces vides « qu’ils ont opportunément voté alors qu’ils sont les premiers responsables de ces commerces vides. » Il réclame également l’arrêt du projet de l’avenue Jeanne-d’Arc qui a ébranlé le conseil municipal lundi 30 septembre car des opposants dénoncent la suppression de 150 places de stationnement. « Ce projet tuerait encore plus les entreprises », estime Alain Carignon.