Il avait marqué la saison 17 de « L’amour est dans le pré » diffusée en 2022 sur M6. Alain, l’un des agriculteurs de l’émission animée par Karine Le Marchand, a été condamné le 3 juillet par le tribunal correctionnel de Moulins (Allier) à 10 mois de prison, en plus d’une interdiction d’exercer sa profession comme le rapportent nos confrères de « La Montagne ».
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L’éleveur a été reconnu coupable de 28 chefs d’accusation, notamment de maltraitance animale, de tromperie et de travail au noir. Il lui est également interdit de vendre « son » fromages sur les marchés locaux, activité qu’il exerçait auparavant.
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Aliments périmés ou mal conservés, animaux maltraités
Selon les tribunaux, Alain ne vendait pas toujours sa propre production à ses clients. « Les œufs sont un peu les siens, mais viennent surtout d’un collègue, les volailles viennent d’un autre éleveur voire d’une grande plateforme agroalimentaire »a déclaré la brigade des fraudes.
Certains de ses produits commercialisés, parfois mal conservés, pourraient être périmés de plusieurs semaines. Quant aux actes de maltraitance évoqués envers ses animaux, ils concernent un certain nombre de moutons, de vaches et de poulets, insuffisamment nourris et «« mal logés ».
Le travail de son fils n’est pas déclaré
Par ailleurs, il était également reproché à l’éleveur d’avoir embauché son fils dans son exploitation sans le déclarer à l’URSSAF. « Votre fils vient à la ferme tous les jours et travaille tous les dimanches matins », a prévenu l’organisme, interloqué par les nombreuses transactions orchestrées en espèces.
Lors du procès du 6 juin, « La Montagne » avait relevé les faits imputés à Alain par le tribunal. Parmi ces manquements, ce dernier avait notamment pointé une absence totale de comptabilité. Il était impossible de retrouver la moindre trace de ses ventes, de ses revenus, de ses dépenses ou de son chiffre d’affaires.
Comme l’URSSAF, la MSA, les services vétérinaires et la Direction générale de la répression des fraudes, tous s’accordent à dire qu’Alain n’est « pas capable de gérer » une exploitation agricole.
« Mon client a été victime de harcèlement »
Une décision que regrette son avocat, Gilles-Jean Portejoie. « Mon client a fait l’objet de harcèlement. Le traitement que lui réserve la justice est particulièrement sévère. »a souligné l’avocat dans les colonnes du « Parisien ».
L’agriculteur pourra toutefois conserver son cheptel, évalué à 100.000 euros. « Il n’a pas encore fait appel de la décision mais il se réserve le droit de le faire. »conclut le conseil d’Alain au quotidien.