Divertissement

Alain, agriculteur de « L’amour est dans le pré » saison 17 sur M6, condamné à 10 mois de prison

Il avait marqué la saison 17 de « L’amour est dans le pré » diffusée en 2022 sur M6. Alain, l’un des agriculteurs de l’émission animée par Karine Le Marchand, a été condamné le 3 juillet par le tribunal correctionnel de Moulins (Allier) à 10 mois de prison, en plus d’une interdiction d’exercer sa profession comme le rapportent nos confrères de « La Montagne ».

Lire aussi

Disparition de Philippe de Dieuleveult : 39 ans après, le mystère demeure... Que s'est-il passé en 1985 ? France 2 revient sur cette affaire dans un documentaire

la télé

Disparition de Philippe de Dieuleveult : 39 ans après, le mystère demeure… Qu’est-ce…

Face aux Jeux Olympiques sur France 2, TF1 tire sa révérence "Une vie plus belle" Et "Ici tout commence"

la télé

Face aux Jeux Olympiques sur France 2, TF1 retire « Plus belle la vie » et « Ici…

"Oh ! Pauvre petite chérie" : Echanges animés entre Rokhaya Diallo et Charles Consigny sur BFMTV

la télé

« Oh ! Pauvre petite chérie » : Echanges animés entre Rokhaya Diallo et Charles Consigny…

L’éleveur a été reconnu coupable de 28 chefs d’accusation, notamment de maltraitance animale, de tromperie et de travail au noir. Il lui est également interdit de vendre « son » fromages sur les marchés locaux, activité qu’il exerçait auparavant.

A LIRE AUSSI : « Patrice m’a demandé d’intervenir » : Karine Le Marchand justifie son attitude envers Justine lors de la critique de « L’amour est dans le pré »

Aliments périmés ou mal conservés, animaux maltraités

Selon les tribunaux, Alain ne vendait pas toujours sa propre production à ses clients. « Les œufs sont un peu les siens, mais viennent surtout d’un collègue, les volailles viennent d’un autre éleveur voire d’une grande plateforme agroalimentaire »a déclaré la brigade des fraudes.

Certains de ses produits commercialisés, parfois mal conservés, pourraient être périmés de plusieurs semaines. Quant aux actes de maltraitance évoqués envers ses animaux, ils concernent un certain nombre de moutons, de vaches et de poulets, insuffisamment nourris et «« mal logés ».

Le travail de son fils n’est pas déclaré

Par ailleurs, il était également reproché à l’éleveur d’avoir embauché son fils dans son exploitation sans le déclarer à l’URSSAF. « Votre fils vient à la ferme tous les jours et travaille tous les dimanches matins », a prévenu l’organisme, interloqué par les nombreuses transactions orchestrées en espèces.

Lors du procès du 6 juin, « La Montagne » avait relevé les faits imputés à Alain par le tribunal. Parmi ces manquements, ce dernier avait notamment pointé une absence totale de comptabilité. Il était impossible de retrouver la moindre trace de ses ventes, de ses revenus, de ses dépenses ou de son chiffre d’affaires.

Comme l’URSSAF, la MSA, les services vétérinaires et la Direction générale de la répression des fraudes, tous s’accordent à dire qu’Alain n’est « pas capable de gérer » une exploitation agricole.

« Mon client a été victime de harcèlement »

Une décision que regrette son avocat, Gilles-Jean Portejoie. « Mon client a fait l’objet de harcèlement. Le traitement que lui réserve la justice est particulièrement sévère. »a souligné l’avocat dans les colonnes du « Parisien ».

L’agriculteur pourra toutefois conserver son cheptel, évalué à 100.000 euros. « Il n’a pas encore fait appel de la décision mais il se réserve le droit de le faire. »conclut le conseil d’Alain au quotidien.

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
Bouton retour en haut de la page